Moi: décembre 2012

Très belle année 2013 à tous…

 

Je vous souhaite une très belle année 2013 !

 

Pour ma part, je souhaite bien sûr faire vivre ce blog et mes sites grâce auxquels je prends beaucoup de plaisir : plaisir d’écrire, de partager, de sensibiliser, plaisir d’être en relation plus proche avec vous à travers vos commentaires. Mais pourquoi n’ai-je pas commencé avant ?!

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Questions fréquentes sur le calibrage de l’imprimante…

Dans cet article et pour faire suite à la mise à jour de mon Guide de la gestion des couleurs / rubrique Calibrage de l’imprimante, je souhaite vous apportez mes réponses à vos questions les plus fréquentes à propos du calibrage de l’imprimante : que valent les profils génériques ? Faut-il des profils spécifiques pour le noir et blanc ? Et les profils sur mesure à distance ?

 

Peut-on calibrer son imprimante en comparant un tirage et son écran ?

Désolé mais je ne peux m’empêcher de sourire…  Je sais, c’est pas bien mais vraiment, NON, ce n’est pas possible ! Et ce n’est pas une posture ! Non, je n’essaie pas de passer pour un super technicien qui sais tout et qui ne voit que par la technique. Je vais donc m’expliquer.

Comparaison tirage/écran lors du calibrage d'une imprimante
Comparaison tirage/écran lors du calibrage d’une imprimante

Que se passe-t-il en fait pendant l’impression d’une photo ? Comme tout appareil de reproduction des couleurs, l’imprimante le fait avec des défauts. Plus ou moins grands selon la qualité de celle-ci mais présents. Le calibrage, comme pour un écran, va permettre de les identifier et les neutraliser. Or ses défauts ont une propriété fondamentale : ils sont non linéaires. Qu’est-ce que cela veut dire ? Tout simplement que si vous observez un défaut – par exemple une légère dominante magenta dans les gris foncés – celui-ci ne se verra pas dans les gris clairs ou bien il sera différent – par exemple légèrement vert -. Le défaut n’est donc pas spécifique à une couleur mais à une couleur ET une luminosité données. Or, du coup cela devient beaucoup plus compliqué à corriger sans profil.

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Quelle sonde pour calibrer l’iMac et les écrans Apple ?

Même si certains de mes confrères spécialistes de la gestion des couleurs sont un peu dubitatifs devant les écrans Apple dont ceux des célèbres iMac, je dois avouer avoir un avis sensiblement différents. Pour commencer, sachez que je n’ai pas d’écrans Apple ni d’iMac et que pourtant ils me séduisent. Ensuite sachez que j’en ai calibré de très nombreux et qu’à chaque fois cela a été une très bonne surprise pour moi. Une fois calibrés, ils étaient réellement très corrects et beaux…

 

On est bien d’accord que cela n’enlève pas leur principal défaut : la brillance de la dalle et ses reflets puisqu’il n’est pas possible de les choisir mat à ce jour. En effet j’omets volontairement leur deuxième gros défaut : le manque de calibrage du contraste, car c’est justement l’objet de cet article. Cependant, si vous êtes dans une pièce réellement sombre, cela ne vous gênera pas tant que cela et tout aussi réellement leur dalle IPS est de très bonne facture. Je trouve leurs pitchs vraiment très fins et très beaux. Les modelés et autres dégradés des images sont superbes, le piqué ou l’accutance magnifique. Tous les écrans même Art-graphiques ne peuvent pas en dire autant malgré leurs couleurs mieux « maîtrisées ».

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SmartPhoto magazine de nov-jan-2013

Smartphoto magazine de nov-jan-2012
Je viens de découvrir la revue SmartPhoto alors que le numéro 2 est sorti depuis un mois déjà ! Il s’agit d’un magazine dédié à la photophonie et à l’image prise avec un smartphone.

Cette revue est consacrée à la photographie réalisée avec des smartphones comme son nom l’indique… presque. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce numéro 2 est particulièrement bien illustré. Non seulement l’illustration de base est au dessus de la moyenne de ce genre de revues mais vous pourrez découvrir une série de photographies réalisées par un photographe portraitiste que je ne connaissais pas : Stéphane Lavoué. Il s’agit de mon point de vue d’une très belle découverte.

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Aigrettes ou Bokeh, il faut choisir ! 2 ième partie.

Dans la première partie de cet article – du 04 décembre 2012 -, nous avons vu que bien au-delà de la qualité du Bokeh des photos (le flou des seconds plans), le nombre de lamelles du diaphragme d’un objectif photo avait également une forte influence sur un détail qui n’en est pas un pour les photographes d’architecture, notamment de nuit : le nombres d’aigrettes qui entourent toute source lumineuse ponctuelle. Voyons maintenant plus en détail de quoi il en retourne et comment s’y retrouver entre les objectifs Canon, Nikon etc. Ensuite nous étudierons l’importance de la taille du capteur sur la qualité du Bokeh et enfin je vous aiderai à choisir votre futur objectif, voire, changer de marque (!) et je répondrai à vos commentaires.

 

« Anges », peinture du Musée du Louvre | Canon 85 mm F1,2 (I) à F2,0

 
Je suis ravi d’avoir écrit cet article car dans vos commentaires, vous m’avez confirmé que beaucoup connaissaient l’influence du nombre de lamelles sur la beauté des flous mais vous avez également été nombreux à découvrir que ce nombre de lamelles avait une autre influence sur la qualité artistique de nos photos : le nombre d’aigrettes sur nos images de nuit en ville. Etant sensible à ce côté « filtre Cokin » que je n’aime pas, j’ai toujours veillé à choisir mes optiques en lisant bien les notices – qui ne le faisaient que rarement apparaître juqu’à il y a peu car ce n’était pas une mode – et seules certaines marques le faisait comme Leica, Zeiss ou Nikon. J’ai donc pris l’habitude de tester mes objectifs avant l’achat, non pas pour savoir s’ils étaient bien « piqués » car je n’ai plus de doute la-dessus depuis longtemps mais bien sur la quantité et la qualité des aigrettes de l’objectif tant convoité !
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Intéressante interview de Tim Cook sur Macg.com

Portrait de Tim Cook
Paraît-il que Tim Cook, PDG d’Apple depuis le décès du regrété Steve Jobs il y a un an, donne rarement des interviews longues. Or, il vient d’en accorder une au journal New Yorkais « Businessweek »… très intéressante selon moi. Macg.com en fait un résumé que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt. D’ailleurs, moins comme Apple user que comme personne qui s’intéresse à l’économie, aux esprits créatifs, aux nouvelles technologies. Et j’y ai noté un passage qui m’a vraiment interpellé…

 

Lorsque l’on lui pose la question de la pression censée peser sur Apple concernant un supposé manque de produits révolutionnaires, Tim Cook répond :

« Nos clients placent la barre incroyablement haute, mais nous la mettons encore plus haute pour nous-mêmes. Les gens sont toujours en train de dire ce que nous devrions faire et quand. Mais honnêtement, nous sommes davantage poussés par des gens en interne qui veulent faire des choses incroyables ».

Je veux bien croire qu’il y ait chez Apple des gens vraiment très brillants qui ont envie et les moyens de réaliser des produits incroyables. Au moins autant que nous…

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Aigrettes ou Bokeh, il faut choisir ! 1ère partie…

Vais-je vraiment parler technique photo ou matériel photo ? Je ne sais pas. Mais je vais parler photo au sens noble du terme, ça c’est sûr ! ou quand la technique est au service de l’artistique…
Depuis un an environ, pas une seule revue spécialisée dans la photo, notamment amateur, ne possède pas son article sur le Bokeh. Cet aspect visuel de mes photographies, si important à mes yeux et depuis si longtemps, est devenu le sujet des « salons ou forum branchés ». Oh le beau Bokeh ! Qu’il est beau mon Bokeh !

 

Les 6 lamelles d'un diaphragme
6 lamelles d’un diaphragme

Mais de quoi s’agit-il exactement ? Le Bokeh, du nom de son « inventeur » décrit la « qualité ou l’aspect » du flou d’avant et d’arrière plan d’une photo. Pour faire court, ce flou est plus ou moins flou !!! Il ne dépend que d’une seule chose : la rondeur du trou par lequel passe la lumière dans un objectif or cette rondeur est affectée par les lamelles du diaphragme lorsque l’on ferme celui-ci.

Quand le diaphragme d’un objectif est totalement ouvert (objectif à pleine ouverture), la lumière passe à travers un trou parfaitement circulaire; les lamelles sont bien rangées sagement dans l’objectif ! Donc à pleine ouverture, tous les Bokeh se valent, à ouverture maximale égale.

Quand le diaphragme est partiellement ou totalement fermé (objectif diaphragmé), la lumière passe à travers un trou plus petit, pas tout à fait circulaire puisque délimité par le nombre de lamelles que constitue le diaphragme. Ce nombre varie souvent entre 6 et 9. Le nombre de lamelles le plus fréquent est 7 ou 8.

Mais alors pourquoi les fabricants mettent-ils plus ou moins de lamelles ? S’il existe un cas plus beau qu’un autre, pourquoi ne font-ils pas la même chose ? Quel est le nombre de lamelles idéal ?

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