Sur le © et le droit d’auteur : je fais un rêve…

Il y a un mois, j’ai écris un billet d’humeur « Pourquoi je ne place pas de © sur mes photos… » dont l’impact a dépassé toutes mes attentes.

 

Grâce à vos commentaires, le débat a pu s’engager entre nous. J’ai eu l’occasion d’en parler longuement avec certains d’entre vous, des collègues photographes ou encore des amis. Voici le fruit de mes réflexions…

 

Les cuves des caves Saint-Verny, Auvergne
Les cuves des caves Saint-Verny, Auvergne

 

et je fais donc un rêve…

 

…Je fais le rêve que nous n’aurons plus à avoir peur que l’on utilise nos photos sans notre accord.

Oh que non je ne suis pas naïf. Cela sera rendu possible car nous nous seront protégés par le droit.

En fait, à vous lire, je crois que nous souhaitons presque tous la même chose :
Montrer nos photographies en grand et sans mention © en plein milieu de celles-ci. Cependant la peur nous pousse à les protéger parce que ce qui est impensable avec un sac à main est possible avec une photo.

 

… la peur nous pousse à les protéger parce que ce qui est impensable avec un sac à main est possible avec une photo !

 

Et aujourd’hui, on sait très bien que le droit nous protège mollement. Les éditeurs peu scrupuleux le savent et jouent avec des argument irrecevables…

Si je vole un sac à main oublié sur une chaise (sans parler de le chiper à quelqu’un avec violence) car je ne le rapporte pas à son propriétaire, ne serions-nous pas tenté de dire : il fallait pas l’oublier. Ce n’est pas ma faute, je ne sais pas à qui le rendre ! Pareil pour la musique sur Internet. j’ai même entendu une fois quelqu’un dire : « Ils sont déjà très riches donc je peux télécharger librement » Wahou ! Grande classe ! Facile ne veut pas dire libre…

Chaises d'un café parisien
Chaises d’un café parisien

Je vole et je le sais très bien; comme cela m’est, AU FOND, insupportable car je ne suis pas bien avec cela, je cherche un argument infaillible qui me donne UNE BONNE RAISON. Or il n’y a aucune bonne raison à voler les images d’un autre, la musique d’un autre. Et pourquoi pas la voiture, la maison d’un autre ? « ILS » en ont peut-être d’autres ?! Oui, c’est vrai, c’est plus risqué car, là, le droit ne joue pas pour nous 🙂 Malgré mes craintes, comme nous tous, car c’est extrêmement désagréable de voir utiliser ses photos par autrui si on ne lui en donne pas l’autorisation,  je le fais car je fais le rêve, depuis dix ans, que le partage respecté l’emportera et qu’un site de photographe est beaucoup plus beau ainsi.

 

Or il n’y a aucune « bonne » raison à voler les images d’un autre, la musique d’un autre…

 

Si nous prenons des photos pour montrer de belles choses ou bien partager un instant, fût-il banal pour les autres mais pas pour nous, informer… Dans tous les cas, nous cherchons à créer une émotion, une joie ou une prise de conscience, peu importe : nous cherchons à être en lien avec les autres…

 

Dans tous les cas, nous cherchons à créer une émotion, à être en lien avec les autres…

 

Et ce penchant naturel est freiné par des utilisateurs soient peu prévenant – ils ne forcent pas leur talent pour rechercher un auteur et il faut bien reconnaître que de nombreux photographes ne remplissent pas les données IPTC – soient mal intentionnés. Et malheureusement, le droit français leur donne raison grâce à des vides juridiques ou une une interprétation du droit par des juges… La morale rarement mais le droit oui… pour le moment ! C’est vrai que même le droit français ou international sur la propriété intellectuelle n’est pas vraiment à notre côté en ce moment. Ou plus exactement, l’interprétation qu’en font les juges. Il n’y a qu’à aller sur le blog de Joëlle Verbrugge dédié au droit des photographes  pour s’en apercevoir. Mais ils ne tient qu’à nous de changer cela…

Je me suis aperçu que l’on n’installe pas seulement des serrures sur nos maisons et nos voitures parce que l’on veut se protéger des voleurs mais parce que si l’on rentre chez nous alors qu’on n’y est pas invité (!) l’avis ambiant, la police et encore plus les assureurs estiment que, finalement, c’est peut-être de notre faute !!!

On finit par penser l’invraisemblable selon moi : c’est de la faute de celui qui ne se protège pas et non du voleur.

Je fais donc un premier rêve : Imaginez un monde sans serrure donc sans © sur les photos !

Les protéger de qui, de quoi ?

Un beau chemin nous tend les bras car, ne l’oublions pas, sur plus de 100 commentaires à cette heure sur mon précédent article, l’immense majorité est motivée par la même volonté : partager des émotions et le respect du travail d’autrui, sans jugement de valeur.

 

Flânerie dans les rues de Bourges…

 

Nous avançons tous avec nos limites et nos failles. Ces failles s’expriment parfois par un égo démesuré et, heureusement, si rarement par la volonté de provoquer, de profiter, d’abuser. Croyez-moi, en huit année de professionnalisme, cela m’est arrivé une fois et j’ai eu beaucoup de colère et d’amertume. Mais en quoi, les égos démesurés devraient être « sanctionnés » par l’utilisation gratuite des photos. Les éditeurs peu scrupuleux sont -ils les justiciers de l’univers ? Est-ce à eux de distribuez les bons points ?

Toi, tu n’as pas d’égo démesuré donc je peux payer la photo mais toi, tu es puni !

Mauvaises intentions, mauvaises énergies des deux côtés mais en quoi cela donne une bonne raison de les voler ?

La femme de Paulo Coelho raconte qu’un jour, elle a donné 10 dollars à un mendiant dans une rue de New York. Quelques rues plus loin elle l’a vu monter dans sa magnifique voiture très chère et elle s’est dit… qu’elle continuera de donner à des mendiants. Une majorité ne peut payer pour une seule personne.

Je fais maintenant un deuxième rêve : une photo n’a pas à être originale pour être défendue devant les tribunaux.

Un de mes cousins est déficient mental. S’il prend une photo pas « originale » selon le droit français donc selon l’interprétation d’un juge, elle appartient donc à tout le monde. Bah voyons !

Et je ne parle même pas de qui dit qu’une photo est originale : des juges ! Non, non, pas des photographes mais des juges ! Juste une anécdote lu sur l’excellent blog de Joëlle Verbrugge déjà citée plus haut :
Un tribunal juge qu’une photo n’est pas originale car elle respecte la règle des tiers (qualité présentée comme telle par le photographe qui n’a pas mis le sujet en plein milieu de la photo comme maman l’aurait fait !) ce qui n’est pas original en soi apprend-il car cela respecte une règle de composition ancienne donc pas originale (!) et un autre tribunal juge exactement le contraire car justement une photo ne respecte les règles élémentaires de la « belle » composition, celle du nombre d’or !!! jolie loterie, n’est-ce pas ?

 

Je fais maintenant un deuxième rêve : une photo n’a pas à être originale pour être défendue devant les tribunaux.

 

Encore un dernier exemple toujours sur ce même blog : la photo de la lune. Allez choisir un point de vue original en photographiant la lune ! Pas simple, hein ! Heureusement cela s’est bien fini pour ce photographe, en appel, car, en première instance, photographier la lune était considéré comme banal car elle est photographiée souvent et qu’un premier quartier est un premier quartier. Certes ! C’est une impasse cette affaire d’originalité car c’est difficile de faire original sur le ciel et c’est également très compliqué de photographier ce même ciel : je suis également astronome amateur donc je sais de quoi ja parle !

Et très franchement, je ne vois pas plus pourquoi cela serait à d’autres photographes de dire le droit et l’originalité d’une photo. C’est une impasse je vous dis…

Si je résume : quand le photographe a un égo démesuré, quand sa photo n’est pas originale (dit autrement banale), elle appartient à tout le monde !!!

Mais Bonne nouvelle, on peut  tout de même gagner de l’argent avec VOS PHOTOS, si banales soient-elles ! Vous pensez du coup que vos photos sont quelconques et ne valent rien : oui mai pas pour tout le monde !
Et ils ne veulent pas partager les sous sous donc vous font croire n’importe quoi… et malheureusement cela marche. Evidement que cela marche : on va vous blesser; on va vous dire que vous aviez trop d’égo, on va vous dire que ce que vous faites est banal. Cela ne fait jamais plaisir. C’est humiliant. Et pendant ce temps là, ils vont gagner de l’argent avec VOS PHOTOS. Incroyable non ?

Je fais donc un troisième rêve : soit diffuser des photos à titre gratuit pour un usage privé, soit à titre payant lorsqu’il s’agit d’un usage commercial. Le partage c’est également le partage des revenus. Je gagne de l’argent, j’en redonne une juste partie au photographe. Sans sa photo, quelque soit « sa valeur », je ne gagne pas un copek !

Je ne vois pas d’autres alternatives.

Je rêve enfin de l’instant où il en sera de même pour une photo que pour un sac à main. Le Président du Tribunal demandera alors à l’utilisateur de la photo :

– Êtes-vous l’auteur de cette photo ?

– Non !

– Avez-vous payé des droits, mentionné le nom de son auteur ?

– Non !

Et la sanction tombera, non négociable. Point.

 

« Joueur de mandoline » – Portail central de la cathédrale de Bourges, Cher.

 


Arnaud

Photographe-auteur depuis 2004, je suis avant tout un photographe passionné depuis l’âge de quatorze ans, passionné par la photo panoramique et la gestion des couleurs, entre autres...!

32 Commentaires

  1. TV c’est vaiment pas foulé et se fout de notre gueule, comme Jega (avec google image) j’ai trouve l’auteur de la photo : « Baigneurs se prélassant dans le Cenote Ik-Kil (Yucatán, Mexique) » en 15 secondes…..Maintenant avec tous les utilitaires si on veut trouver le photographe original on peut facilement, mais encore faut il etre honnete et avoir 15 secondes a perdre

    1. C’est ça que j’adore avec Internet; quand on est pas vraiment clean, cela se sait vite. Je me doutais bien que quelqu’un dirait à TV à qui envoyer la note d’auteur ! Merci Perrin.

  2. Arnaud, on ne peut que souhaiter que tes rêves se réalisent mais l’actualité nous montre qu’il est impossible de faire confiance à l’industrie.

    Les crises sanitaires se succèdent sur le plan alimentaire, après la vache folle voila findus qui remplace du bœuf par du cheval, toujours dans la même optique la réduction des couts pour un profit maximal. (on réintroduit aussi les farines animales dans l’élevage de poissons)

    Richard l’éditeur, rouage d’une industrie qui écrase les photographes, nous montre à chacune de ses interventions cette triste réalité le vol des photographes n’est pas prêt de se terminer.
    Sans parler de l’isolement des photographes incapables de se réunir sous une bannière simple et accessible à tous, nous ne faisons pas le poids face à ces voleurs qui trouverons tous les moyens de s’engraisser sur le dos des consommateurs et sur celui des producteurs.

    Si nous venons à trouver une solution pour que chaque photographe soit respecté et correctement rémunéré lors de l’utilisation de l’une de ses photos alors l’industrie trouvera une parade pour réduire encore ses couts de production.

    Ils n’utiliseront alors plus de photos mais peut être des peintures, des dessins au cout ridiculement bas voir exporteront la production des photos à l’étranger (on me dit que ça existe deja sous le nom de microstock)

    Pour parler rapidement des juges, qui méconnaissent l’art de faire des photos, la justice emploie régulièrement des experts pour certaines affaires pourquoi n’est ce pas le cas pour la photo.
    Le fait même de faire le seul choix de déclencher devrait faire acte d’originalité non négociable, conférant le statut d’auteur à celui qui appuie sur le bouton. (Sauf à copier par un quelconque moyen une œuvre deja existante, copie de fichier, scan, photographie de photographie.)

  3. Voilà un article qui fait plaisir à lire ! Comme toi j’ai envie de rêver, et de rester optimiste sur l’avenir car j’ai la conviction qu’il sera avec nous.

    Merci en tout cas pour ce très bel article et ce partage vraiment très positif.

  4. Bonsoir Arnaud, et bravo pour ce super billet d’humeur, très instructif, vraiment !

    Avant toute chose, je tiens à préciser que je suis un amateur débutant dans la photographie.

    Tout comme toi, j’ai fais ce choix de partager mes photos sans watermark (j’ai bien dit PARTAGER et non DONNER). Au début parce que je pensais que, étant novice, mes photos n’intéresseraient personne. Et puis, parce que j’ai pris conscience que mes photos n’appartenaient qu’à moi, c’était mon travail.

    Bien qu’utopique, je préfère croire en ton rêve. Et je suis horrifié quand je lis les commentaires de TV, qui dit ouvertement qu’il ne veut pas faire son boulot (ou s’emmerder à chercher des photos dont il en connaitrait l’auteur) et préfère voler des gens !

    Je ne sais pas ce que disent les lois quant à nos droits, mais si j’ai bien compris, elles ne sont pas en notre faveur. Ne peut on pas y faire quelque chose ? Une action à mettre en place ? Une coalition de photographes pour soutenir ceux qui sont usurpé ?

    J’ai précisé mon statut d’amateur au début parce que je ne sais pas comment je réagirais si j’étais professionnel (ce qui, au passage, n’est pas mon but).

    Difficile à dire, non pas que mes photos auraient plus de valeur, mais qu’elles seraient alors ma seule source de revenu. Et là, c’est bien plus grave qu’un vol de bien: ce serai comme si on me volait mon salaire !!!! Me sentirai-je obligé de watermarker mes photos ? Je ne le saurai jamais…

    Pour conclure, félicitation pour cet article ! J’aime beaucoup tes réflexions photographiques:)

    1. J’ajouterai une chose:

      Partager ses photos sur internet, c’est d’abord en faire profiter au plus grand nombre, pour leur propre plaisir.

      C’est aussi une sorte de vitrine pour des gens qui en ont besoin à titre professionnel. Quant on vend un nouveau produit, soit on propose aux clients de l’essayer (ex: une voiture), soit on lui offre un échantillon (ex: un fromage).

      Mais en photo, comment faire ? Il faut bien la mettre en valeur ? On ne peut pourtant pas la prêter ni en offrir un petit bout ! Que faire alors ? Et bien on n’a pas d’autre choix que de la partager en excellente résolution et dénuée de vulgaires annotations.

      C’est ce qui différencie la photo des autres domaines (même en musique on peut proposer un échantillon, même au cinéma on peut proposer des bandes annonces…).

      MAIS CE N’EST PAS UNE RAISON POUR EN PROFITER ILLÉGALEMENT !

  5. Oufti ! Comme on dit chez nous du côté de Liège !
    Gros débat !!!
    Je fais des photos de concerts depuis presque 6 ans et je ne mets pas de watermark sur mes photos.
    C’est mon choix !!!
    Je préfère croire au rêve d’Arnaud et être catalogué comme naïf que de mettre un horrible © en plein milieu de mes photos.
    Au début je donnais mes photos gratos, je pensais que cela me ferais de la pub. Et en effet, cela a marché. J’ai rencontré plein de musiciens et cela m’a permis d’avoir plus d’accréditations. Un jour un des musiciens m’a dit: « maintenant, Didier, c’est fini de donner tes photos gratuitement ». Ok, j’étais plutôt d’accord avec lui. Le concert suivant, on m’a demander de disposer de mes photos. J’ai dis, pas de problèmes. J’ai donner mes prix. Après, silence radio !!! ??? Je dois dire que je ne sais pas trop quoi faire ? En attendant, je tiens le coup. Je continue à faire des photos de concerts avec un grand plaisir.
    Cordialement
    Didier

    1. Quand tu fais tes photos et que tu saisis un moment fabuleux dans un concert, qui cherches-tu à toucher ?

      Les musiciens ou bien ceux qui viennent voir le concert, pour prolonger encore un peu ce moment unique ?

  6. ll faut arrêter d’être naïf, dans l’édition nous sommes toujours à la bourre et nous n’avons pas le temps de rechercher le nom des personnes qui postent des photos non signées (watermarkées) sur le Net. Quant aux IPTC, ils sont systématiquement virés par les webmasters qui reprennent les images pour alléger les fichiers. Je vous donne un exemple, aujourd’hui nous avons utilisé cette image ( http://tinyurl.com/awxq7hv ) elle est reprise par des milliers de sites sans qu’il soit possible d’en retrouver l’auteur. C’est dommage, il aurait signé son image, il gagnait 480 € aujourd’hui avec cette image… Arnaud votre cœur de métier est probablement la formation et non la photographie d’illustration mais il faut réaliser que le conseil que vous donnez (diffuser des images orphelines sur le Net) est très préjudiciable pour une profession qui souffre déjà beaucoup.

    1. Tu rigoles, mon gagne pain c’est mes photos (cessions et commandes) ! En revanche si cela te plaît de penser cela… En revanche la formation est un vrai plus, ça c’est sûr.

      En tous cas, elle ne souffre pas à cause de nous (la profession) !

      Et je ne nie pas qu’il y ait de vraies difficultés à trouver certains auteurs. Et cela ne me dérange pas plus que ça que parfois vous les utilisez tout de même. Mais à qui profite le crime ?

      Je me méfie de l’argument qui consiste à dire : « laissez nous faire sinon chômage ».

      Comme je l’explique dans mon article, la logique est implacable : je ne suis pas au clair intellectuellement parlant avec ce que je fais donc je trouve des justifications.

      Les perdants cherchent des justifications et les gagnants des solutions !

      Et c’est sans animosité, vraiment. Je n’irai pas au Paradis car je ne suis pas Jésus mais je n’aime pas me servir des faiblesses des actions des autres pour justifier certains de mes actes. D’aucun appelle cela la RESPONSABILITE.

      1. Vous avez bien raison Arnaud, il faut continuer à diffuser des images les plus grandes possible et surtout sans watermark.

        La profession de photographe n’a que ce qu’elle mérite.

        Heureusement que les photographes sont incapables de s’entendre et heureusement aussi que les photographes ont un ego surdimensionné 😉

        Surtout continuez à montrer votre travail et partagez, il en va de l’avenir du libre.

        1. Salut Richard,

          Bien content que tu sois de retour car avec TV vous êtes les seuls animateurs-provocateurs de ce fil !

          Bon, c’est vrai, vous provoquez dur 😉

          Mais, et je ne plaisante pas, vous posez la vraie question du libre. Peut-être pas la seule mais une vraie question qui m’intéresse.

          Selon moi le libre n’a aucun avenir et il me semble que vous le savez car je crois me souvenir que vous vendez vos livres.

          Le VRAI libre, c’est à dire mes photos ET vos livres gratuits n’a aucun avenir.

          Les voitures libres, les maisons libres, les restos libres, no way…

          Non, vous n’êtes pas pour le libre, vous êtes pour : vous me payez et je ne vous paye pas. C’est différent je crois.

          Il faut juste attendre un peu pour le vérifier… Top là !

      1. Dans l’édition on n’a pas le temps de chercher l’auteur d’une photo (facilement identifiable, de surcroit), mais on a le temps de venir glander sur les blogs… question de priorités sans doute.
        Dommage que ces priorités aillent de plus en plus vers le mépris des photographes… 🙁

  7. Hello Arnaud,
    Je rêve également de voir le jour où ton rêve se réalisera…
    C’est peut-être « bisounours land », mais ca nous ferait un peu de bien, car la situation actuelle est juste ubuesque !
    Bravo pour ce long texte très juste et bien écrit !

    @TV, c’est marrant de venir faire une remarque ici alors que pour les DRs… silence radio…
    En plus, je crois que vous n’avez rien compris à ce qu’Arnaud essaie de faire passer comme message…
    C’est désolant !

  8. J’ai compris, que pour ne pas me faire voler ma photo, lors de ma prochaine expo, sur le seul et unique tirage de cette photo, je mettrai un watermark recouvrant toute la surface du tirage, pour éviter le vol par un smartphone.

    Mais une question: comment prouverais-je que je suis l’auteur de ce watermark unique et original? Pfff… dur.

    Arnaud, quelque part j’aimerais cela, aussi que l’utilisation « commerciale » d’une oeuvre soit toujours rétribuer à la valeur méritante. Rêvons ! …. Professionnels, défendez vous! (amateurs aussi, si possible).

    Remarque: Qu’un juge demande un ektachrome d’un fichier numérique, montre bien qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.

    1. Hier, ma chérie m’envoie cette citation de Bill Gates :

      « La différence entre ceux qui réussissent
      et ceux qui échouent
      est que ceux qui réussissent sont en train de faire
      et ceux qui échouent sont encore en train de parler… »

      J’espère être en train de faire en écrivant cet article 😉

  9. Bon ben en attendant que vos rêves se réalisent, je vous conseille de watermarker vos images pour que l’on comprenne clairement qu’elles ne sont pas libres de droits.

    1. Le libre de droits n’existe pas en droit français… (ou alors je veux bien voir l’article du CPI qui en parle tiens ! )
      Donc pas besoin de watermark pour signifier que les utilisations de photo ne sont pas libres !
      Mais, visiblement, on préfère prendre le problème du côté qui nous arrange, n’est-ce pas ? Je vous l’accorde, c’est mieux pour la tranquillité de l’esprit…

      En plus, au-delà de l’aspect légal, c’est une simple question de respect de l’autre… Cela semble être une notion totalement étrangère à votre référentiel. C’est pourtant à mon avis ce qu’Arnaud tentait de faire comprendre à des gens comme vous !
      Serait-ce peine perdue ? Je n’ose y croire… Ca doit être mon côté naïf qui me reprend 😉

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