Quand le JPEG vaut parfois le TIFF…

Je crois que ce qui me caractérise le plus comme photographe c’est mon côté contemplatif. J’aime déclencher quand j’ai devant moi, parfois après des jours, des semaines voire des mois d’attente, mon triptyque idéal : un sujet, un arrière plan et une des deux ou trois lumières qui magnifient un lieu.
Je n’ai alors qu’une envie c’est de ne pas en perdre une miète. Je travaille donc en format RAW depuis mes premiers clichés numériques. Et pourtant, quand j’imprime, quand j’assemble mes photos panoramiques dans Autopano Giga je travaille en JPEG. Vous avez dit paradoxe ? Peut-être pas tant que cela…

 

Depuis ma plus tendre enfance photographique qui a commencée dans mon cas à quatorze ans, je cherche la plus belle qualité de lumière et donc la meilleure technique également afin de la mettre à son service.

 

Lac de la Cassière, près de Clermont-Ferrand en Auvergne
Lac de la Cassière, près de Clermont-Ferrand en Auvergne – Cliquez pour acheter cette photo

 

Par ailleurs, je n’aime pas les poncifs, les a priori. Ceux qui sont venus assister à mes formations savent combien j’aime remettre en question les acquis, les « on dit » – comme la fameuse règle des 72 dpi que je démonte dans un article -. Évidemment j’essaie de démontrer ce que je pense et d’expliquer pourquoi je le pense.

Et bien parmi ces poncifs, il en est un qui m’ennuie tout autant  et qui peut se résumer en cette phrase : « Surtout, vous me livrez bien du TIFF » sous-entendu, le JPEG c’est pour les gueux de la photo !!!

 

Je cherche la plus belle qualité de lumière et donc la meilleure technique également afin de la mettre à son service.

 

Avez-vous déjà fait ce test de comparaison entre la qualité JPEG et le TIFF ?

Est-ce que objectivement il n’y a pas des cas, peut-être nombreux, où l’on pourrait tout aussi bien travailler en JPEG sans que cela se voit ? C’est bien entendu mon avis et je vais tenter de vous en faire la démonstration :

Ouvrez une image dans Photoshop, depuis un RAW par exemple, comme cela vous serez sûr de partir d’un original. Ouvrez ensuite le menu Fichier / Enregistrer sous… et sélectionnez le format JPEG. Une nouvelle fenêtre « Options JPEG » s’ouvre où vous allez pouvoir choisir parmi quelques options dont le fameux taux de compression. Si vous avez bien laissé coché le bouton « Aperçu« , vous voyez le résultat de la compression JPEG directement sur votre photo affichée dans la fenêtre principale. Affichez là à 100%.

Je vous mets au défit de voir une quelconque compression JPEG si vous avez choisi la qualité 12 (voire même 11). Il va vous falloir agrandir l’image au moins à 500 % pour commencer à suspecter une compression, et encore comme vous pouvez le voir ci-dessous. En qualité JPEG 12, il n’y a aucune différence entre le JPEG et le TIFF.

 

Image enregistrée en JPEG qualité 12 dans Photoshop et affichée à 500%
Image enregistrée en JPEG qualité 12 dans Photoshop et affichée à 500% – Aucune trace de compression visible.

 

En qualité JPEG 12 dans Photoshop, il n’y a aucune différence entre le JPEG et le TIFF (sur la finesse des images).

 

Vous pouvez faire également un autre test que m’a montré mon ami Yves Châtain, grand spécialiste Photoshop. Vous développez une première  fois un fichier RAW. Vous l’enregistrez en JPEG 12. Puis vous le rédéveloppez et l’enregistrez en TIFF. Vous superposez ces deux images en mode calque. Ensuite, vous ouvrez la palette des calques. Vous mettez le deuxième calque en mode différence. Et vous allez avoir une image totalement et uniformément grise. Preuve que vos deux fichiers sont identiques à 100% dans Photoshop donc à leur taille maximale pour un poids vraiment plus léger. CQFD.

Entendons-nous bien :

  • Aujourd’hui, cela ne change plus grand chose et ne représente plus un avantage déterminant en terme de place occupée sur nos disques durs tant ceux-ci sont devenus gigantesques,
  • Si vous retravaillez beaucoup vos images après  développement des RAW, que vous n’exposez pas ceux-ci à droite, alors le TIFF peut reprendre un petit avantage. Incontestable même. Mais tous le monde ne fait pas subir un traitement de choc à ses photos. Cet article est pour tous les autres.
  • C’est bien la preuve que les concepteurs ont pensé comme nous : ne pas forcément dégrader nos images mais optimiser leur poids quand c’est nécessaire.

La compression JPEG est donc notre allié quand elle est choisie sciemment et non subie à cause d’a priori. Pour un monde plus beau…


Arnaud

Photographe-auteur depuis 2004, je suis avant tout un photographe passionné depuis l’âge de quatorze ans, passionné par la photo panoramique et la gestion des couleurs, entre autres...!

20 Commentaires

  1. https://blog.arnaudfrich.com/photo/quand-le-jpeg-vaut-parfois-le-tiff/

    Bonjour Arnaud,

    Votre article est intéressant, mais j’aimerais lui apporter quelques précisions, car en l’état je crains qu’il soit mal compris (ou mal interprêté).

    Déjà, comme le rappelle Cyrille, TIFF n’est pas un format en soi, et on ne peut pas comparer TIFF et JPEG sans savoir de quoi on parle.

    Si on enregistre une photo au format TIFF avec une compression JPEG de 12, le poids du fichier généré sera à peine plus important que celui d’un fichier JPEG de compression 12. Vous parlez donc implicitement d’un fichier TIFF sans compression, ou alors avec une compression non destructive (LZW ou ZIP, qui permettent déjà de réduire la taille du fichier de moitié, et ce sans aucune perte de qualité).

    Je suis d’accord avec vous : la différence de qualité entre une image non compressée et la même image en JPEG avec une compression minimale est très ténue… mais elle n’est pas inexistante pour autant, comme le test que propose Larzac (calque de seuil ou de niveaux poussé à l’extrême) permet aisément de le voir.

    Mais, beaucoup plus important : ce n’est à mon avis pas la qualité qui doit nous conduire à choisir un format pour nos photos. Ce choix doit être guidé d’abord et avant tout par l’usage que nous comptons en faire. Ainsi, si l’on veut (ou doit, pour une photo spécifique) travailler en 48 bits plutôt qu’en 24 bits, cela exclut de fait le format JPEG. Même chose si l’on doit la retoucher et revenir sur nos retouches.

    Plus généralement, je pense que chaque étape du flux de travail de tout photographe sérieux a son (ou ses) format(s) le(s) plus approprié(s). Ainsi, le RAW dans le boîtier, un format non destructeur pendant les étapes de retouche, et enfin un format adapté à la diffusion (impression ou web).

    Pour la captation, comme vous l’écrivez, le RAW permet d’obtenir un maximum d’informations à la source. Le JPEG ne permet pas cela, mais plus grave encore, le JPEG ne permet aucun traitement de développement (modification de l’exposition, de la balance des blancs, de la netteté, correction des défauts de l’objectif – pour ne citer que les principaux), traitements souvent indispensables même avec un RAW correctement exposé.

    Pour la retouche, je ne conseillerais pas plus le JPEG, limité à 24 bits, et n’autorisant aucune mémorisation de retouche non destructive (par calques de réglage et/ou de fusion). Personnellement, j’utilise le format PSD de Photoshop.

    Pour la diffusion enfin, le JPEG est adapté au WEB, et pour l’impression, à moins d’imprimer en 4×3 mètres, vous avez raison de conseiller le JPEG 12, car honnêtement, sur un tirage de taille raisonnable, personne ne verra la différence avec un format non compressé.

    Mais laisser penser que le JPEG 12 peut dans la plupart des cas remplacer un format non compressé lors des étapes de retouche des images (c’est en tous cas ce que je comprends quand vous écrivez « Est-ce que objectivement il n’y a pas des cas, peut-être nombreux, où l’on pourrait tout aussi bien travailler en JPEG sans que cela se voit ? C’est bien entendu mon avis et je vais tenter de vous en faire la démonstration ») peut à mon avis, pour les raisons que j’ai exposées plus haut, être source de confusion pour les photographes qui souhaitent apprendre.

  2. Bonjour

    Je débute en photo (Il faut bien commencer un jour ….)
    Si comprends bien, le Tiff permets de retravailler la photo des dizaines de fois et cela sans absolument aucune perte ?

    Merci pour ce petit éclaircissement.

  3. Bonjour,
    Après 5 ans je doute que mon commentaire soit beaucoup lu mais bon… 🙂
    Le JPG qualité maximale est certainement un très bon format de fichier et si il n’y a pas de dégradé de couleur ou de nuance, personne n’y voit que du feu, en effet.
    Toutefois une réserve : le test d’Yves Châtain (qui d’ailleurs donne une image uniformément noire et non grise) démontre toutefois quelques écarts entre un JPG 12 et un TIF. Très peu visible certes mais bien là dès lors qu’il y a un peu de dégradé de nuances dans l’image test. Et le fait de mettre un claque de réglage au-dessus (seuil ou niveaux poussé à l’extrême) permet de bien caractériser ces pixels différents.
    On ne peut pas donc dire Arnaud : « En qualité JPEG 12, il n’y a aucune différence entre le JPEG et le TIF ». Elle est simplement très faible et négligeable, et permet de diviser par 10 les poids de fichiers (en 8 bits) ce qui est super.
    Quant au RAW mentionné dans certains commentaires, à mon humble avis c’est un tout autre problème ! Du JPG en sortie d’appareil c’est de la perte d’informations en début de chaine de travail, travailler un RAW ou un JPG ce n’est vraiment pas comparable.
    Bien cordialement

    1. Bonjour Larzac, eh non, même en 2024, un internaute peut tomber sur cet article et lire votre commentaire !… et être de votre avis qui plus est.

      Déjà, comme le rappelle Cyrille, TIFF n’est pas un format en soi, et on ne peut pas comparer TIFF et JPEG sans savoir de quoi on parle.

      Si on enregistre une photo au format TIFF avec une compression JPEG de 12, le poids du fichier généré sera à peine plus important que celui d’un fichier JPEG de compression 12. Arnaud parle donc implicitement d’un fichier TIFF sans compression, ou alors avec une compression non destructive (LZW ou ZIP, qui permettent déjà de réduire la taille du fichier de moitié, et ce sans aucune perte de qualité).

      Je suis d’accord avec Arnaud : la différence de qualité entre une image non compressée et la même image en JPEG avec une compression minimale est très ténue… mais elle n’est pas inexistante pour autant, comme le test que vous proposez (calque de seuil ou de niveaux poussé à l’extrême) permet aisément de le voir.

      Mais, beaucoup plus important : ce n’est à mon avis pas la qualité qui doit nous conduire à choisir un format pour nos photos. Ce choix doit être guidé d’abord et avant tout par l’usage que nous comptons en faire. Ainsi, si l’on veut (ou doit, pour une photo spécifique) travailler en 48 bits plutôt qu’en 24 bits, cela exclut de fait le format JPEG. Même chose si l’on doit la retoucher et revenir sur nos retouches.

      Plus généralement, je pense que chaque étape du flux de travail de tout photographe sérieux a son (ou ses) format(s) le(s) plus approprié(s). Ainsi, le RAW dans le boîtier, un format non destructeur pendant les étapes de retouche, et enfin un format adapté à la diffusion (impression ou web).

      Pour la captation, comme l’écrit Arnaud, le RAW permet d’obtenir un maximum d’informations à la source. Le JPEG ne permet pas cela, mais plus grave encore, le JPEG ne permet aucun traitement de développement (modification de l’exposition, de la balance des couleurs, de la netteté, correction des défauts de l’objectif – pour ne citer que les principaux), traitements souvent indispensables même avec un RAW correctement exposé.

      Pour la retouche, je ne conseillerais pas plus le JPEG, limité à 24 bits, et n’autorisant aucune mémorisation de retouche non destructive (par calques de réglage et/ou de fusion). Personnellement, j’utilise le format PSD.

      Pour la diffusion enfin, le JPEG est adapté au WEB, et pour l’impression, à moins d’imprimer en 4×3 mètres, Arnaud a raison de conseiller le JPEG 12, car honnêtement, sur un tirage de taille raisonnable, personne ne verra la différence avec un format non compressé.

      Mais rester vague et laisser penser que le JPEG 12 peut dans la majorité des cas remplacer un format non compressé lors des étapes de retouche des images (« Est-ce que objectivement il n’y a pas des cas, peut-être nombreux, où l’on pourrait tout aussi bien travailler en JPEG sans que cela se voit ? C’est bien entendu mon avis et je vais tenter de vous en faire la démonstration ») est à mon avis, pour les raisons que j’ai exposées plus haut, un mauvais conseil donné aux photographes qui souhaitent apprendre.

  4. Bonjour, il faut bien distinguer TIFF et JPG,
    ce sont tous deux des formats de fichiers ( .tif et .jpg ) mais la comparaison s’arrête la .
    TIFF est un container, et à la simple vu du fichier on ne peut savoir à l ‘avance quel format de compression est utilisé en interne : PackBits, LZW, CCITT, …et meme JPEG !
    alors que JPG est a la fois un format de fichier et une méthode de compression , un fichier JPG est forcement compressé en JPEG.
    et un TIF ne presage en rien une qualité sans perte , il peut tres bien utiliser un JPG avec taux de compression élevé ( donc mauvaise qualité ).
    Pour ceux qui connaissent c’est un peu comme AVI dans le temps , MP4 et MKV pour la Video

  5. Je vais même plus loin. Je fais des tirages d’exposition en jpg sans être passé par le fameux RAW. On ne voit pas la différence : même pour des tirages A2.

    Le jpg (de qualité bien entendu) se passe aisément du raw comme le jpeg peut se passer du tiff !

  6. Bonjour, justement je faisais l’essai ce matin via un petit script, en JPG 12 il y a bien compression et elle est visible dès le 5ème enregistrement, essentiellement au niveau des zones de dégradés de couleur, c’est typiquement le cas des “ciels” ou par exemple le “lac” de votre splendide vue de la Cassière qui au 30ème enregistrement serait au sens propre, bien dégradé. (Les options d’enregistrement “Baseline standard, optimised, ou progressive” que me propose Photoshop n’y ont rien changé).
    Mes conclusions sont donc un peu les vôtres, de choisir au cas par cas quel format d’enregistrement appliquer à son image, en fonction de sa préciosité et de la cadence à laquelle je vais devoir la réenregistrer. En pratique en cours du travail (graphisme et mise en page dans mon cas), où l’on fait très souvent appel au fichier en lui portant de multiples modifications, privilégier le TIFF pour éviter toute dégradation incontrôlée. Ensuite pour l’archivage, a fortiori si le dossier doit rester pour des années en sommeil au fond d’un disque dur, pourquoi pas du JPG 12, sachant que si ces fichiers doivent un jour (peu probable) être retravaillé de manière active, il sera toujours possible de le faire en retournant immédiatement au TIFF.
    L’archivage que ce soit sur Disque dur, DVD ou Cloud prend toujours du temps et de ce fait a toujours un coût, là dessus il sera, me semble-t-il, toujours intéressant de gagner de la place avec des fichiers plus légers. En gardant à l’esprit que tout se dégrade, les négatifs d’antan et davantage encore les supports informatiques actuels (cd, dvd, dd) ; et que rien n’est éternel, ni nos images, ni nous, (ni la planète 😉 le tout est de trouver le bon compromis !
    Bien cordialement

  7. Bonjour, merci pour votre article très didactique. Si j’ai bien suivi (cf. test Yves Châtain), cela voudrait dire sur le principe que même une succession conséquente d’ouvertures et de ré-enregistrements d’une même image en .jpg compressé à 12 (maximum) ne la dégraderait nullement ?

    1. Faites l’essai ! J’ai essayé 4 passages à 12 et j’ai obtenu la même chose qu’avec 1 passage. J’imagine qu’il faudrait le faire beaucoup plus pour que cela deviennent visible puisqu’il y a bien compression. Elle est simplement très discrète sur le critère des détails.

  8. Hello,
    J’ai pour l’instant du mal à me séparer du Tiff ou du Raw. Bien sur le jpg est souvent bien suffisant pour de l’impression et du Web. Mais quand je vois l’évolution dans les logiciels qui m’ont permis pour certaines images de les améliorer grâce à leurs nouveaux algorithmes anti-bruit ou d’avoir la possibilité de changer une BDB ou un traitement. Je me dis que finalement ce n’est pas si mal des les avoir gardées.
    Mais va falloir quand même que je fasse un peu le ménage avant l’explosion du disque 😉
    Merci pour vos articles 😉

  9. j’ai effectivement enregistrer une photo en jpg et tiff et en agrandissement de 5 a 6 fois la photo la différence est flagrante en jpg on voit les pixels et en format tiff l’image reste parfaite

    1. Je n’ai donc pas été clair : si vous enregistrez votre image en qualité 11 ou 12 dans Photoshop, alors et alors seulement, la qualité d’image en JPEG vaut le TIFF, même à 100% d’affichage. Faites le test en mode différence. Donc comment avez-vous compressé vos images?

  10. Cet article aurait pu s’intituler « Ou comment je conseille le jpeg à 95% des personnes photographiant avec un reflex numérique ». Chiffre jeté au hasard, mais peu importe.

    Il est sûr que travailler du raw nécessite une certaine maitrise, mais surtout un certain besoin ! Que tout le monde n’a pas.

    Et qu’enfin, le jpeg a ses qualités, son optimisation, pour lui, qui en font un format à part entière en matière de photographie. Optimal dans grand nombre de situations.

  11. Mais…On peut faire de très belle chose avec du gif ! 😉 Et pourquoi devrait-on systématiquement enregistrer en tiff ? C’est certain ce format à des arguments pour lui, mais quitte à faire dans le qualitatif, et à ne plus se préoccuper de la place, on pourrait aussi envisager de garder ses psd, et sortir des jpg au besoin.

    Je ne suis pas certain que tout le monde est la maitrise du travail dans un espace large gamut, et encore moins l’équipement qui va avec par exemple. Mais savoir qu’un jpg c’est finalement très qualitatif je trouve ça plutôt rassurant pour ceux qui se poseraient la question.

    Côté disque durs, oui les prix ne sont plus un obstacle, mais en revanche tous ne se valent pas en qualité, loin de là, et stocker un volume conséquent d’image à bel et bien un prix, surtout si on ne veut pas tout perdre. Mais là aussi ce n’est que mon avis.

    Côté pratique chacun est libre effectivement, mais je crois qu’il suffit de faire un petit tour sur les sites d’Arnaud pour se convaincre qu’elles tiennent quand même bien la route.

    Merci à lui en tout cas de nous dévoiler des axes de réflexion aussi intéressant, et merci également à couleur-icc pour la pertinence de vos propos.

  12. Salut Arnaud,

    Très intéressant !
    Si je conserve mes raw développés en tif, il est clair que pour aller chez mon tireur préféré ou quand je livrais des fichiers à mes (anciennement) clients, c’était plutôt du jpg !
    Bien plus facile à manier dans les tuyaux de l’Internet 😉

    Ce qui serait également intéressant (je vais voir si j’ai le temps cette semaine de publier cela sur mon blog), serait de faire l’expérience inverse de celle que tu as faite :
    – 1 tif de base
    – je l’enregistre « sous » en jpg (sans rien changer)
    – j’ouvre le jpg généré
    – je refais la manip’ une ou deux fois (enregistrer sous)
    – je compare en mode différence le tif de base et le jpg « 4ème sauvegarde »

    –> C’est à mon avis la limite du jpg.

    Tout ca pour dire qu’en fait, le tif me sert « au cas où » j’ai besoin de travailler encore (ou différemment) mes photos, et le jpg pour la diffusion / publication, quand je n’ai plus rien à modifier…
    Pas les mêmes utilisations, pas les mêmes contraintes finalement !

    Et très clairement, ça ne concerne pas une grande partie de mes photos (oui oui, j’arrive à être à peu près content de ce que je fais des fois)

    Encore un très bon billet ! Merci Arnaud

    (on s’habitue vite à cette qualité de rédaction : à quand le prochain article ???)
    😉

    1. Merci Seb. Bientôt… parfois le travail de commande ou mes formations me rattrape sans que j’ai eu le temps de préparer de nouveaux articles, frustrant !

  13. Comme souvent dans tes articles, on comprend qu’il n’y a pas de règle absolue. Si le TIFF à son utilité pour être certain de ne perdre aucune information dans l’image, pour une utilisation « dans la vie de tous les jours » le JPG reste un excellent choix. Surtout que pour la majorité des photos et des photographes, lesdites photos ne seront jamais tirée en grand format sur une imprimante haut de gamme et bien étalonnée 😉

  14. Dans 2% des cas pratiques oui. Et c’est ce que je dis. Dans les autres, … Il y beaucoup à dire sur le 8 bits, les histogrammes en peigne, les gamuts large entre la théorie et la pratique du terrain que je connais pal mal. Là, je suis moins d’accord avec toi mais je connais ton exigence théorique 😉

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