Pourquoi je ne place pas de Copyright © sur mes photos ?

Depuis dix ans que je possède un site Internet, on me demande régulièrement pourquoi je ne mets pas de Copyright © directement sur mes photos. Cette question est en fait nettement moins anodine qu’il y paraît.
Ce choix va, j’espère, vous éclairer davantage sur ma façon de voir les choses et surtout ici, de les partager.
J’écris cet article afin de vous dévoiler un peu plus ma philosophique de vie…
Que penseriez-vous de cela ?

 

Joli © sur une de mes photos… autant ne pas diffuser ses images !

 

 Et bien oui, moi aussi je trouve ça moche !

 

Maintenant comment je gère cela ?

Tout d’abord, pourquoi met-on un copyright sur nos photos ? Pour ne pas que l’on nous les emprunte, n’est-ce pas ? Oui mais c’est moche ! Effectivement, on ne peut plus me les « emprunter » ainsi…

Et bien j’ai choisi mon camp. Je souhaite avant tout partager mes photos avec vous et j’ai la chance de voir le verre plutôt à moitié plein.

Je m’explique.

Si je ne veux pas que l’on me pirate mes photos, j’ai le choix également de :

  • Ne pas les montrer sur Internet. Et oui, c’est bête à dire mais c’est efficace à 100%. Vous ne partagez plus vos images, certes ! Donc ce n’est pas la solution non plus…
  • De les montrer mais avec la présence d’un gros © en plein milieu comme ci-dessus…
  • Ou un petit peu mieux, d’inscrire votre nom dans un coin en surimpression; Mouais, bof, à moins qu’il soit, très, très discret comme le font les peintres depuis la nuit des temps. Sauf que là, il y a moins de place.
    Cela a même alors comme avantage de ne pas laisser la photo orpheline dans la nature.

Non, vraiment, je trouve cela peu esthétique et contre mon esprit de partage.

Comment provoquer une émotion sincère avec une belle photo en montrant très clairement que l’on a peur que nous pille nos photos ?
Avec un © en plein milieu d’une photo, j’ai le sentiment que l’on me dit : « Je partage… mais pas vraiment. Donner des sous sous avant ! ».

Nous avons la chance inouïe de vivre à une époque où l’on peut enfin partager nos photos avec un grand nombre de personnes, dans le monde entier, contrairement à l’époque où il fallait se faire apprécier d’une galerie, souvent très élitiste, et on sabote cet avantage par peur. Dommage.

 

 Avec un © en plein milieu d’une photo, j’ai le sentiment que l’on me dit : « Je partage… mais pas vraiment ».

 

Doit-on faire payer la majorité pour quelques personnes mal intentionnées ?
Je pense que non. C’est mon état d’esprit depuis le début. Je n’ai pas peur que l’on me pirate mes photos, mes idées.

Il n’y a pas longtemps, je discutais avec un ami photographe amateur mais aussi directeur d’un site industriel qui a décidé, avec le personnel, de vaincre toutes les réticentes et les habitudes afin d’arrêter de mettre en place des procédures qui empoisonnent tout le monde parce qu’une petite minorité cherchent en permanence a dépasser les limites.

Le problème ne concerne que quelques personnes et on ennuie toutes les autres ! Curieux non ?
Pourquoi je vous raconte cette histoire : parce qu’il s’agit bien fondamentalement du même problème mais qu’Yves l’a mis en place dans une usine. Oui dans une usine. Combien de fois n’a t-il pas entendu que c’était impossible ? En moins d’un an, il la fait. Ils l’ont fait ensemble. Comme dirait l’autre : « Ils l’ont fait car il ne savait pas que c’était impossible ! » (Mark Twain).

Oh bien sûr que ce n’est pas agréable de se faire piller ses photos, d’autant plus qu’il est beaucoup plus compliqué qu’on le dit de se défendre mais heureusement, cela arrive très rarement.

Et bien oui c’est un corollaire de votre honnêteté et ouverture d’esprit ou positivité :
plus vous donnerez, moins ou vous piratera selon moi.

Mes photos commencent à être connues et si on me pirate cela se sait très vite.

J’ai eu à faire à un gros cas de piratage pour un usage commercial en huit ans d’activité professionnelle. Je n’ai même pas gagné car j’étais mal défendu et la société de formation parisienne, très bien, elle.
Tous les autres cas se sont soldés par un arrangement à l’amiable.

 

Vue panoramique de Paris de nuit
Vue panoramique de Paris de nuit – Sans © c’est mieux, n’est-ce pas ?

Cliquez sur l’image puis le bouton « pein écran » pour afficher cette photo en très large.
Profitez de Paris by night sans © !

 

De plus, qui dit gros piratage dit aussi grosse visibilité donc succès : toutes proportions gardées, Windows est très piraté et Bill Gates un des hommes les plus riches du monde !

C’est le prix à payer, je crois, et j’ai le sentiments qu’il est d’autant moins lourd à payer que l’on n’essaye pas vainement et avec un artifice franchement moche de s’en protéger.

Je pourrai encore citer mes tutoriels techniques sur la gestion des couleurs et bien sûr sur la photo panoramique : c’est tout le contraire qui se passe !
Je remplis mes formations et ce qui revient c’est : « Visiblement vous savez de quoi vous parler mais je préfère être accompagné que de tout lire. Je viens donc faire votre formation. »

Enfin, je vais finir avec une remarque importante : utiliser une photo que l’on aime pour un usage privé, en fond d’écran par exemple, est autorisé sans demander l’autorisation – même si cela fera plaisir à l’auteur et permettra le début d’un échange ! Je rajouterai même…

souhaitable et flatteur…

Or qui a envie de mettre en fond d’écran une petite image, qui plus est avec un © dessus ?

 

Qui a envie de mettre en fond d’écran une petite image, qui plus est avec un © dessus ?

 

J’espère que cet article donnera le courage à d’autres photographes de faire de même et vaincre leurs réticentes. Ma démarche est donc purement égoïste : je me régale davantage à me ballader sur un beau site, avec de grandes images, sans Copyright !

 Poursuivons ci-dessous…


Arnaud

Photographe-auteur depuis 2004, je suis avant tout un photographe passionné depuis l’âge de quatorze ans, passionné par la photo panoramique et la gestion des couleurs, entre autres...!

113 Comments

  1. Bonjour Arnaud,
    Eh bien, le sujet date un peu certes mais bon…
    je me posais la question du copyright parce que je diffuse sur google+ et googlemaps pour ne pas le citer ☺, et justement ce cher google me conseillait de poser un copyright.
    ce qui j’avoue et un peu contre ma philosophie aussi, car je n’en fait pas un business
    et après avoir lu votre avis je n’ai plus de doute et je me dis; allez y copier autant que vous voulez parce que cela ne me pose aucun problème et que la liberté c’est cela aussi, de pouvoir partager sans restriction.
    merci d’avoir levé mon doute.
    Et bonne continuation dans le partage.
    Cdt
    D LUYE

  2. Hello à tous, je suis pas photographe mais illustrateur, je signe mes boulots (sauf cas d’oublis), pour leur donner une légitimité et si quelqu’un souhaite retrouver d’autres de mes travaux. Je considère que cela participe à ma notoriété, alors je partage.
    Facebook, est pour moi un outil de promotion, je le considère comme tel.
    Sur des sites spécialisés, je met des résolutions plus grandes pour le plaisir des amateurs d’images, les passionnés qui comme moi, collectionnent des images sur leur disques durs, et dans leur coeur.
    Si pirates passe par là, ben tant pis, c’est une réalité. J’espère que l’utilisation qui en sera faite ne m’en portera pas préjudice. Et si je le retrouve, je lui proposerai un arrangement amiable et comprendre la situation.
    Mais voilà un cas, si je suis de l’autre coté du miroir, pour la brochure d’un client, j’ai besoin de plusieurs visuels d’habillage, en moyen ou petits formats, les premiers sont achetés sur des banques d’images, mais il reste toujours des visuels que seul le web peux solutionner, évidement pas de signature et pas de temps dispo pour jouer les détectives. Que faites-vous ?
    J’espère que si les auteurs des images se reconnaissent, ils seront suffisamment aimable pour me proposer une discussion amiable…
    Je fais de mon mieux pour faire respecter les droits et les tarifs à ceux pour qui je travaille, par respect pour le métier et les autres créatifs. Mais j’essaie de trouver l’équilibre avec ma conscience dans ses cas particuliers. Et tout comme je serai compréhensif envers celui qui as pu se dépanner avec mon taf, j’espère bénéficier de la compréhension de mes confrères dans des situations qui doivent rester rares.
    Heu… sinon le gros © qui gâche tout le visuel, c’est pas pour moi.
    Soit une signature élégante, soit un supplément de bandeau avec les informations. Et un voleur arrivera toujours à ses fins, l’honnête lui respectera le travail.
    J’espère que le premier sera toujours moins nombreux que le second.
    Voilà ma petite contribution…

  3. Bonjour, je travaille pour un grand magazine (programme télé).
    Si les photos trouvées sur le Net ne sont pas signées, nous les publions avec la mention DR.
    Il est en effet trop chronophage de rechercher l’auteur d’une image.
    En revanche, nous contactons toujours l’auteur d’une image signée pour établir une cession de droit, qu’il soit amateur ou pro.

    1. C’est vrai que consulter les propriétés exif / iptc d’une image est vraiment très chronophage…

      Par ailleurs, je signale à toutes fins utiles que la mention DR est justement réservée aux photos pour lesquelles on a fait des recherches d’auteur… Qui n’ont rien donné…
      Cf. les excellents billets du blog « droit et photographie » sur le sujet ! (ah oui, mais pardon c’est trop chronophage d’être au courant de la loi en vigueur…)

      C’est toujours beau de voir comment on inverse le problème pour se sentir à l’aise dans ses baskets….

      1. 😉 bien noté ! Mais franchement, TV (drôle de nom tout de même, les parents devraient se poser la question de savoir comment leur cher bambin va se coltiner un nom pareil tous sa vie… Ah bon c’est un pseudo, ça sert à quoi un pseudo ?) pose un problème intéressant aussi : je suis sûr que pleins de photographes ne remplissent pas leurs champs IPTC et vu le ton du commentaire, je ne sens pas qu’il y a un intention délibérée de profiter. Juste un sentiment…

        Mais dans le fond je suis d’accord avec toi Seb.

        1. Hello Arnaud,

          Tu as raison de parler de problème intéressant, mais je ne saurais en aucun cas dire si ces champs sont plutôt utilisés ou non pour être honnête !

          Tjrs est-il que toutes les photos que j’ai pu téléchargées pour une raison ou une autre avaient au moins un crédit « copyright » renseigné.
          Maintenant, clairement, je n’ai pas fait le tour du web.

          Par ailleurs, sur la bonne foi de TV (bon déjà, son pseudo ne parle pas pour lui j’ai envie de dire 😉 ), la notion de DR est très stricte normalement.
          S’il met des photos avec des DR, il est sensé provisionner le montant « normal » des cessions de droit qu’il aurait du payé aux auteurs sur un compte spécial.
          Pour le cas où les auteurs en question se manifestent…
          … Et pour le coup, si « TV » pratiquait réellement les DRs correctement, il ne se serait pas privé de donner cette information 😉

          Donc je ne te rejoins que moyennement sur sa bonne foi 😉

          Néanmoins tu es le maître des lieux, et je te laisse donc aviser en tant que tel !

  4. Bonjour, j’aimerais rebondir sur « ouverture d’esprit ou positivité » dans mon job j’applique une règle qui pourrait s’apparenter à votre philosophie et celle d’Yves c’est le « doute positif conscient » et cela pourrait être le titre de votre billet car vous décrivez tout à fait cette attitude. Bravo encore. Paul

  5. Bonjour.

    Vous m’avez convaincu…

    C’est avec une grande amertume et tristesse que je mettrai seulement ma signature en bas de la photo.

    Je n’ai pas non plus envie de passer ma vie à traquer des gens.

    Alex

    1. Merci pour le lien mais comme il est très mal traduit, j’ai peur qu’il s’y trouve des non-sens.

      Je préfère ce lien que m’a signalé Daniel Vermeersch pour ceux qui connaissent :

      http://www.legavox.fr/blog/maitre-anthony-bem/abandon-droit-auteur-lors-mise-10488.htm

      C’est effectivement tristement instructif…

      Je fais donc plusieurs constats :

      – On ne peut se défendre que si on sait se défendre car la prise de vue n’est pas protégée,
      – On ne peux se défendre que si on peut prouver que l’on est un auteur et que sa photo est originale… et qui le constate; forcement un spécialiste de l’art et de la photo : le juge !!!
      – Si on vous vole votre sac à mai et qu’il s’agit d’un sac Vuitton tant mieux pour vous mais si c’est un sac chinois passez votre chemin
      – Les éditeurs peu scrupuleux voire voleurs jouent sur le fait que vous allez sûrement avoir peur d’un procès, plein d’incertitudes face à un juge qui s’érige en spécialiste de l’art… et ils le savent.

      Les emprunteurs d’mages vous expliquent donc qu’ils ont raison de pilliers vos photos car elles ne sont pas terribles, pas originales…. mais elles les intéressent tout de même ?!
      En gros, vous vous faites voler mais s’est de votre faute. Incroyable non ?

      Un seul petit rempart tout de même : faites de belles photos, avec vos tripes et la tâche des pilleurs se complique.

      C’est finalement une belle conclusion…

      1. C’est comme dans la vraie vie, si vous vous faites cambrioler sans effraction vous ne serrez pas remboursé par l’assurance car elle considère que vous avez été négligeant (vous avez laissé la porte ouverte), c’est de votre faute.

        Si vous laissez vos images sans protection (watermark) il est normal qu’elles soient utilisées même commercialement et que le juge ne vous donne pas raison, comme dans ce cas. C’est tout simplement parfaitement logique.

        De plus 99,99% des photographes qui laissent leurs photos sans protection sont ravis qu’elles soient utilisées, commercialement ou non…

        Donc pas de quoi en faire un fromage ;o)

        1. J’adore toujours quand des escrocs (qui ne se cachent même pas… voire qui en sont fiers, n’est-ce pas Richard ?) m’expliquent comment ça se passe dans la vraie vie…

          Ça doit être mon côté naïf, mais je ne savais pas que la vraie vie c’était s’approprier le travail des autres sans les récompenser, voire même en ayant l’outrecuidance de s’approprier leur travail.

          Richard, que vous n’ayez pas envie de respecter la loi française, c’est votre choix et je ne peux pas vous faire changer d’avis, mais arrêtez d’essayer de faire croire à tout le monde de la normalité de la situation, c’est pitoyable…
          Ou alors serait-ce une forme de justification pour moins se sentir coupable ?
          … J’en doute, mais bon, mon côté naïf me reprend trop vite ^^

  6. Je procède aussi de la même manière. N’étant pas mon gagne pain, je ne vois pas pourquoi je devrais watermaker mes photos. Si on est un pro évidement là c’est bien plus légitime.

    D’ailleurs je suis souvent horrifié de voir comment certains amateurs se prennent pour des pros juste parcequ’ils ont acheté un reflex d’entrée de gamme et qui créent des comptes Facebook du genre « Prénom NOM photographie » et en collant d’énormes logo sur des photos qui n’ont rien de pro. Bref …

    En lisant les autres comentaires qui parlent de faire valoir ses droits sur une photo utilisée pour un usage commerciale. N’est ce pas simplement possible d’attaquer la dite boite avec comme preuve le fichier original? Je veux dire, à priori les photos publiées sur le net font souvent l’œuvre de redimensionnement/traitement, du coup si on a en notre possession le fichier de départ, n’est ce pas suffisant pour prouver la paternité ? Personnellement je garde toujours mes fichiers RAW ou psd.

    Sinon pour ceux qui sont contre les watermarks mais qui veulent tout de même laisser leur trace sur leurs photos pour pouvoir être retrouvé, il suffit de mettre votre nom sur la photo, pas en surimpression, mais plutôt sur une bande blanche ou noir rajoutée sur un des bords de la photo ! Comme ça on altère pas l’image en elle même (et un petit crop rapide permettra à quiconque de se séparer proprement de la signature)

    1. Je t’invite à lire ma réponse au post juste au dessus qui explique pourquoi le fichier RAW ne fait pas foi.

      C’est à toi de défendre que ta photo est EN PLUS originale devant un juge du tribunal. Oui, tu as bien lu ! un juge spécialiste de l’originalité d’une photo !!!

      La loi ne protège pas une photo ni une personne mais un auteur et l’originalité.

      Si un juge estime que tu as fait une belle photo mais qu’elle n’est pas originale (cela peut aller très loin si tu lis le lien que j’ai également posté au dessus) elle appartient à tout le monde et on peut gagner de l’argent avec… sans partager. Un intervenant nous a même expliqué plus bas pourquoi il le faisait : parce que ta photo est banale, parce que tu te la pètes ou que sais-je encore… Et comme la loi ne te protège pas il peut faire ce qu’il veut et s’ériger en donneur de leçon punitif.

      La loi est de son côté mais pas la morale : le bien d’autrui n’est pas à nous tant qu’il ne nous l’a pas donné. Comme il le sait, il est arrogant. Personne n’aime faire quelque chose d’imoral donc on essaie alors de se le rendre moral par tous les moyens intellectuels et dialectiques.

      Je vole de la musique mais…

      Je vole des photos mais…

      Si tu ne barricades pas ta maison on peut la cambrioler, que dis-je prendre dedans ce qui nous appartient. Je pense ne même pas caricaturer ! Si on la visite ce n’est pas la faute du cambrioleur mais de la tienne. Stupéfiant !

      Je fais donc le rêve que les présidents de tribunaux à l’avenir demanderont aux voleurs :

      Avez-vous pris cette photo ? : oui/non
      Vous êtes vous acquitté de droits d’auteurs : Oui/NOn.

      POINT.

      1. Pfuiii, encore une fois la justice française montre a quelle point elle est obsolète vis-à-vis des nouveaux usages numériques (et pas seulement là, malheureusement).

        Ce que je trouve aberrant c’est que même si je suis en possession du format brut et en meilleur résolution, on ne puisse pas me donner raison. Enfin sans me donner raison il serait normal de donner tord en tout cas au voleur d’images …

        Comme toujours, la loi est au service des plus forts.

  7. Je suis totalement d’accord avec vous :

    – la seule façon de ne pas se faire piller ses photos et de ne pas les publier,

    – mettre un watermark en plein milieu c’est laid
    MAIS…

    – je rajoute une marque d’eau à mes photos…

    car moi je ne suis pas connu et comme j’aime publier mes photos (pour que le monde soit ébahi par mes créations 😉 ) et que si jamais celles-ci sont reprises par d’autres cites, je me dis qu’au moins avec mon nom en marque d’eau, si jamais quelqu’un s’intéresse à mon travail, il pourra taper mon nom sur google et retrouver l’ensemble de mon œuvre 😛

    Certes, cette marque d’eau peut tout simplement être effacée, mais là, la démarche est complètement différente des gens qui veulent juste copier/coller une image et la publier sur leur facebook pour que leurs « amis » leur donnent « plein des likes », donc voilà la raison de mon choix.

    Sinon, il faut aussi préciser que :

    En Droit Français, le « Copyright » © ne veut pas dire grand-chose, car nous avons la chance d’avoir la figure du DROIT MORAL qui découle du droit d’auteur.
    Le Droit Moral est inaliénable, il protège la paternité de notre oeuvre, et c’est bien plus fort que le « Copyright » lequel protège surtout les intérêts patrimoniaux des producteurs et commanditaires, qui peuvent déposséder du droit moral l’auteur.

    Le copyright existe uniquement dans les pays du « common law » (il y a la convention de Berne, certes, mais c’est encore s’embrouiller avec tout ça) et il y a une procédure d’enregistrement et payement préalable pour que le copyright soit valable (valable ne veut pas dire efficace)

    Parler de copyright en France, pour faire référence au Droit d’auteur est une imprécision (même si je rajoute des © dans mes marques d’eau. Je sais, je suis un homme des contradictions 😉 ).

    En tout cas, merci pour votre esprit de partage, lequel m’a permis d’avancer dans pas mal d’aspects de ma technique et inspiration photographique.

    Cordialement
    Eloy

  8. Bel article !

    voilà ma contribution sur ce sujet, histoire de voir et vous faire peur parfois, si vos photos sont présentes sur des sites qui ne vous ont peut être pas mentionné ni demandé une quelconque autorisation :

    http://www.tineye.com

    C’est un moteur de recherche inversé. Vous lui fournissez la photo, il cherche sur le web une ressemblance dans le nom, les meta (de mémoire) et l’image bien évidemment.

    A vos souris … prêt ? … Clic !

    NB : Je n’ai aucune action chez eux, c’est juste du partage 😉

    1. Euh, Google permet de faire exactement pareil, mais e plus efficace 🙂 (Go to Google image, cliquer sur le logo appareil photo a droite dans la barre de recherche …)

      1. +1
        Et PhotoUsage est un add-on Firefox qui permet d’automatiser la recherche par Google Image sur un lot de plusieurs photos 😉 Bien pratique !

  9. Bonsoir,
    J’appartiens au pool de photographes d’une grande entreprise public et votre billet à propos du copyright me rappelle un débat qui eut lieu il y a quelques années avec notre directeur de la communication.

    Considérant que les pirates arrivent toujours à leur fins quelque soit l’arsenal de protection déployé pour les dissuader, il nous avait proposé d’ouvrir la consultation et le téléchargement des archives de notre photothèque à toute personne qui en ferait la demande.

    Au début nous l’avions pris pour un fou, en imaginant des hordes d’internautes s’inscrivant pour télécharger des images à tour de bras (enfin, de clics) afin de les utiliser librement.

    Pourtant après mûre réflexion, il faut admettre que les copyright, watermark et autre protection n’ennuient que ceux qui souhaiteraient utiliser raisonnablement les images
    (c’est à dire en respectant les droits d’auteur) et ne sont qu’un contretemps pour les pirates.

    Désormais, après inscription sur le site et engagement à respecter les conditions d’utilisation des images, une base de 36000 photographies est ainsi accessible.
    Bien évidemment tout utilisateur qui ne respecterait pas son engagement (conditions d’utilisation) verrait son dossier directement transféré au services juridiques… ce qui n’est jamais arrivé !

    En résumé, cette philosophie consiste à laisser la responsabilité à l’autre de l’usage qu’il fera de ce qu’on lui propose : si c’est quelqu’un d’honnête on a toute les chances d’avoir avec lui un contact enrichissant.
    Et si c’est un indélicat, au pire, cela ne changera rien.

    Je suis photographe, pas justicier, donc cette philosophie me conviens parfaitement.
    Bien cordialement,
    Photonbleu

    1. Voilà, entre autres commentaires, pourquoi je suis heureux de tenir ce blog.

      Ton retour d’expérience va vraiment pouvoir enrichir ce débat et je trouve que tu as trouvé les mots justes, en tous cas dont je suis proches, pour nous parler d’un point sensible qui doit nous pousser, quoiqu’il arrive, à photographier le monde et le diffuser.

      Voilà un message bien agréable à lire et qui m’apaise…

      Il me donne également envie de poursuivre mon article dans une suite que je vous livrerai la semaine prochaine.

      Merci Photonbleu et bonne nuit.

  10. Bonjour,
    J’ai une question pour Richard :
    Vous travaillez pour quelle maison d’Edition SVP. J’aimerais bien récupérer vos ouvrages, qui doivent être très probablement gratuits. Ecrire un livre, c’est tellement facile depuis la suite office 2010 ! Avec le correcteur orthographique et grammatical. En plus, on peut facilement les exporter en pdf pour les échanger gratuitement sur le net. Vous devez être si fiers d’avoir autant de lecteurs bénévoles !! Mais au fait, de quoi vivez-vous ?

  11. Aux utilisateurs de ce blog :

    Ce que je souhaite : afin que les débats aient vraiment du sens, que les personnes qui laissent des commentaires soient identifiables, laissent les sources de leurs citations et soient correctes, même si elles ne sont pas d’accord avec moi ou un commentaire.

    Si un message contient des insultes, je le supprimerai. Le débat ne peut avancer que dans la courtoisie.

    Richard, je ne peux vous joindre en privé car votre adresse mail me revient mais je laisse vos commentaires et leurs analyses car il ne s’agit de rien de grave ni d’infamant. En revanche, ce que j’aurai souhaité : que votre mystérieux analyste m’écrive, en privé ou sur ce blog, afin que je puisse y réfléchir. Par cette cachoterie, il ne montre pas qu’il souhaite que j’avance dans la « bonne direction ».

    Quant à Olivier, je filtrerai les propos incorrects et les insultes dorénavant.

    Je vous remercie pour votre compréhension.

    1. Tu as bien raison Arnaud !

      Je te trouve très fair-play et diplomatique et j’applaudis des 2 mains.
      Je ne suis pas sûr que j’aurais eu la même patience de mon côté 😉 (en fait je suis certain que je ne l’aurais pas eu)

      Je tiens à présenter également mes excuses, car j’ai aussi lâché un terme non correct à l’égard de Richard.
      Je ferais en sorte que cela ne se reproduise pas, tout du moins sur ton site !

    2. Moi aussi je m’ excuse d’avoir dit, « boulet, cafard et con. »
      C’est promis je porterai le cilice et me flagellerai 1000 fois au nom du politiquement correct, et du bien propre sur soi.

    3. Merci !

      Chouette et continuons ensemble… il reste tant de choses à dire et à faire.

      Tout seul, mon blog ne ressemblera à rien.

      Comme dirait je ne sais plus qui, peut-être Paulo Coelho :

      « Les rêves donnent du travail ! »

  12. Je passe évidemment pour le vilain de l’affaire mais ne vous y trompez pas ceux qui vous parlent de partage et autres valeurs que les Bisounours ne renieraient pas ne sont pas plus favorables aux droits d’auteurs que moi.

    Je cite une excellente analyse concernant l’auteur de ce billet et de son contenu :

    « Il est peut-être un grand photographe mais il n’a rien compris au droit d’auteur.

    Il confond déjà une photo et les idées (qui elles ne sont pas protégeables) et il confond la création et d’éventuels produits dérivés.

    Or, comme il vend du service qui ne peut pas être piraté derrière (tirages ou formation), il a en effet intérêt à augmenter la diffusion quitte à être piraté. Ce qu’il appelle partage est du marketing.

    Il joue donc à l’homme d’affaires qui utilise ses créations pour vendre ses produits lucratifs. C’est très bien pour lui, et je ne critique en rien mais ce n’est pas généralisable, dangereux en soi.

    Son comportement a tout du « après moi le déluge ». Il ne se rend pas compte que ce qu’il fait aujourd’hui, profitant du système, il n’aurait peut-être pas pu le faire demain. Les premiers arrivés bénéficient toujours des ouvertures, ensuite les autres rament. C’est tout à son honneur d’avoir été un pionnier, mais de grâce, qu’il n’en tire pas de leçons dépourvues de sens.

    En conclusion, il joue l’idiot utile du « Libre ». »

    1. Richard, J’ai tenté de vous envoyer un mail en privé afin de connaître cette source non citée mais il m’est revenu !

      A quelle adresse mail puis-je vous écrire ?

  13. Bon ben il a fini par cracher le morceau le Richard :

    « En l’absence de watermark nous considérons que l’image est du « tout venant » (aussi belle soit-elle) créé par des amateurs en mal de reconnaissance (cf Thomas ci-dessus) et que cela ne pose aucun problème de l’utiliser (cf mes développements précédents.) » Richard

    Donc bon je vous laisse méditer sur l’intérêt ou non d’un watermark pour les gens qui vivent de leurs images après de tels propos.

    Sinon sur le passage :

    « Ce matin j’ai pris le café avec le responsable de la com’ d’un office de tourisme et il a reconnu qu’il procédait exactement comme nous. Quand un photographe pro découvre l’utilisation d’une de ses images, il m’a expliqué que cela s’arrangeait toujours à l’amiable car, dit-il, « ces mecs crèvent la dalle, ils ont besoin de bosser, tu en fais ce que tu veux… » Richard

    Amusant, mais je connais aussi un ex-chargé de com de maison du tourisme qui pointe à pole emploi pour des faits similaires… Parfois tu tombes sur un pauvre photographe sans défense, et parfois tu tombes sur un pote du président du conseil général… C’est bête la vie.

  14. Bravo pour cet article, presque pas tant pour le fond que pour le courage de l’avoir publié.
    Dans ce monde si conservateur de la photographie, le moindre article sur le copyright ou sur les photographes amateurs pour vendent des images tournent vite au vinaigre dans le commentaires.

    Alors bravo pour ce bel esprit de partage avec lequel je suis à 90% d’accord (les 10% restant sont pour ma petite signature en bas de mes images :D).

    Sur le fond, ils seraient temps que, comme pour la musique, les photographes comprennent que la question n’est pas de savoir si on est pour ou contre le partage, la question est de savoir comme vivre dans cette civilisation sur partage et de la démocratisation de la photo.
    Le partage est déjà là.

    1. Vraiment, vos commentaires m’ont fait bouger sur un point : la signature. J’ai effectivement pris conscience qu’avant les photographes, tous les peintures et artistes signaient et signent leur oeuvre. En fait, sur mes tirages je le fais mais pas sur mes photos diffuser sur mon site.

      En fait, quand j’essaie de comprendre pourquoi je ne l’ai jamais fait c’est tout simplement que quand j’ai fait mon site il y a dix ans, pour moi le simple fait de mettre mes photos sur mon site « signait » mes photos. Cela les protégeait. Quelle naïveté n’est-ce pas ? Et bien non, ce n’était pas de la naïveté mais, et c’est l’objet de cet article, je ne pouvais pas faire payer le plus grand nombre pour quelques uns. Je ne pensais pas alors au fait que les photos puissent « voyager » grâce aux internautes avec bienveillance ou pas. Donc je me disais que cela n’était pas nécessaire de la rajouter et comme celle-ci, pour être visible, aurait besoin d’être assez grande, elle aurait pris trop de place. En effet, on ne parle pas de toile ou de statue. Comme à l’époque je souhaitai montrer mon Paris en panoramique, je trouvais cela dommage d’en cacher une partie avec cette signature.

      Comme j’ai le rêve que tout le monde se réveille le matin en sachant exactement pourquoi il se lève; pour gagner sa vie il suffira de suivre son chemin et non d’expliquer autres pourquoi ils doivent donner quelque chose. Je suis tellement triste pour ces deuxièmes…

  15. Je découvre votre blog par cet article, ce qui le donne envié de vous suivre régulièrement parce que je suis entièrement d’accord avec vous !

    Je ne mets jamais de filigrane ou autre logo sur les photos, d’une part pour ne pas les dénaturer et surtout pour ne pas rebuter les internaute à utiliser mes photos !

    Le but est de partager nos clichés, pas de se les réserver, et c’est d’autant plus vrai lorsque l’on est un photographe amateur et non reconnu comme moi.

    Si vous aimez mes photos, utilisez les, partagez les !

    Au plaisir…

    1. Merci Thomas,

      Vous au moins vous avez compris ce qu’est le partage. Bravo pour votre ouverture d’esprit, je suis sûr que vous irez loin. Ça fait chaud au cœur de voir des gens cool comme vous 😉

      Autant il y a quelques années le prix du matériel était un peu élevé et nous pouvions comprendre que les photographes essayent d’amortir leur investissement, autant maintenant le prix d’un reflex full frame et de bonnes optiques est quasiment dérisoire (cf le nombre inouï de prolos qui se baladent avec un reflex + un 70-200 f2.8)

      Ce qui me fait dire que s’accrocher aux droits d’auteur pour de simples clichés est désormais parfaitement ridicule. Le matériel ne coute plus rien, l’utilisation est devenue enfantine (cf les panoramiques faits au smartphone de dernière génération, bluffant de qualité et que même un singe pourrait mettre en œuvre).

      Tout cela est parfait pour générer du contenu de qualité à foison et surtout… libre !

      Elle est pas belle la vie ?

        1. Oui, une bonne cave et des cigares exceptionnels.
          Comme 2012 a été une bonne année, je me suis offert quelques Cohiba Behike. Promis, j’en allumerai un à la santé de tous les photographes…

          1. c’est sûr que ca aide pour la marge de ne pas payer ses fournisseurs pour leur travail !

            Qu’il est poilu ce troll quand même….

            J’arrête là, Richard n’est même pas risible, il est pathétique de condescendance et de suffisance…

            Quel dommage pour cet excellent billet que tu as rédigé Arnaud, le point de vue se défend, mais quand on voit ce que ce genre d’abrutis se vante de faire, les bras m’en tombent !!!

      1. Il est toujours anonyme, le Richard ?

        Quel courage… la vraie classe.

        D’ailleurs Richard, je crois que ça rime avec quelque chose mais c’est terrible, j’ai du mal à m’en souvenir…

        😉

        1. Bienvenue au bisounours land.

          Evidement tu ne vies pas de la vente de tes images Thomas, tu serais même fière qu’on te les pique non ?

          Quand au boulet qui se prétend éditeur, et dont le nom rime avec cafard, il est un peu trop cliché pour être vrai…Fumer ce genre de cigare en 2013 dénote un mauvais gout au delà du consommable.

          J’ai toujours personnellement adoré les gens sans talent qui explique aux autres qu’il est facile de créer…Produire des photos ne coute plus rien ? les apn sont bon marché ? Putain mais sort de ta poubelle mec, va faire un tour et regarde combien coute un 1Dx, un 400 2,8 L II…
          Achete un billet d’avion pour Longyearbyen, et va te geler les couilles 2 mois à traquer les ours polaire par -40°c, essaye de me ramener une seule bonne image. Pas une image de touriste riche prise depuis un bateau hein, mais une image prise depuis le sol en face à face avec la bête à 30m de toi…

          Tu me raconteras si cette image n’a pas de valeur après…
          (En gros ce que j’ai voulu te dire, c’est arrête de troller comme un gros con devant ton ordinateur, et va vivre ta vie dehors, tu seras certainement plus lucide sur la valeur des choses après)

          1. Bonjour Olivier,

            Effectivement pour ce genre d’image, il me parait évident qu’il est indispensable de la protéger par un watermark.

            En l’absence de watermark nous considérons que l’image est du « tout venant » (aussi belle soit-elle) créé par des amateurs en mal de reconnaissance (cf Thomas ci-dessus) et que cela ne pose aucun problème de l’utiliser (cf mes développements précédents.)

            Ce matin j’ai pris le café avec le responsable de la com’ d’un office de tourisme et il a reconnu qu’il procédait exactement comme nous. Quand un photographe pro découvre l’utilisation d’une de ses images, il m’a expliqué que cela s’arrangeait toujours à l’amiable car, dit-il, « ces mecs crèvent la dalle, ils ont besoin de bosser, tu en fais ce que tu veux… »

            C’est pas très moral mais il y a bien pire que nous. Je pense en particulier à un concurrent auvergnat (Publi C**** pour les intimes), qui fait bosser les photographes sur des boulot de commande et organise ensuite ses dépôts de bilan pour ne payer personne. Le type à quand même 10 sociétés dont la moitié sont en cours de dépôt de bilan…
            A côté nous sommes des enfants de cœurs !
            Bienvenue dans le monde très fermé de ceux qui exploitent les contenus créés par d’autres.

      2. qqe chose me chagrine … quel est l’intérêt de laisser ses photos à libre service ? … à part se faire plumer au bénéfice d’un autre ?

        Cette logique me dépasse. Et j’ai vraiment du mal à comprendre toutes ces personnes qui laissent allègrement toutes leurs images sans protection. Ils sont en mal de reconnaissance ? sont-ils conscients que ça ne changera rien vu que leur nom n’apparaitra pas ?

        Pourquoi faire profiter un inconnu des longues heures de travail passées sur le terrain, sans voir l’once d’un retour de la part de cet inconnu ?

        Même en amateur, je le concevrais pas (et visiblement les amateurs qui viennent à mes stages non plus … on en discute souvent …). Je fais des photos avant tout pour moi … pas pour que des rapaces profitent de cette situation. Mon partage, c’est de mettre mes images sur mes comptes en réseaux sociaux, sur mon site internet, etc …. les gens suivent mon activité, mes nouvelles images, etc … mais TOUJOURS mon nom est associé à ces photos. Et vu le retour que j’en ai, c’est cela qui est apprécié … comme on attend avec impatience que notre groupe préféré sorte son prochain album. Il viendrait à l’idée de personne de S’ATTRIBUER la paternité d’une musique (certains ont essayé … ils ont eu des pb). C’est ce qui me choque vraiment dans cette démarche : le vol de PATERNITE d’une photo.

        Certains (Thomas ?) pointent la musique … mais à ma connaissance le téléchargement illégal est toujours … illégal. Certes il n’y a pas de poursuites mais c’est pas pour ça que c’est autorisé. Et une chose qu’on oublie : les artistes depuis très longtemps vivent essentiellement des concerts (et pas de la vente d’album). Surtout les petits artistes (faut dire qu’1€ par CD vendu, ça ne permet pas de faire vivre 5 musiciens dans un groupe).

        Et pour finir, cher Richard, vous montrez toute votre ignorance en disant qu’avant la photographie était chère : j’ai acheté mon 1er reflex et mon 1er objectif pour 1500€ le total (200€). Le tout d’occasion, en parfait état … ils m’ont suivi pendant 15 ans dont 3 ans d’activité pro. Un reflex manuel sans fioriture mais qui faisait des photos de qualité égale à un Nikon F5 … normal, j’avais un objectif pro et j’utilisais des films pro.

        Alors certes, il fallait débourser 10€ pour 36 poses (développement avec) mais pas d’ordinateurs, pas de cartes mémoires, pas de batteries (les piles d’un Nikon FE2 dure plusieurs années), pas d’obsolescence tant que les mécanismes fonctionnent …. au final je dépensais environ 1000-1500€ de films par an. Mon boitier actuel coûte 2 ans de prises de vue argentique … si je mets l’ensemble de mon matos actuel (informatique compris), j’ai en gros 5 ans de prise de vue argentique en matos numérique. Bref … ça ne coûte pas moins cher, pas plus cher … les dépenses sont juste différentes.

        La seule différence c’est qu’avec 200€ on pouvait faire des photos de même qualité qu’avec un boitier à 3000€. C’est maintenant totalement impossible. Conclusion ? la photo numérique coûte plus chère si on veut faire de la grande qualité.

        Mais pour le savoir … il faut faire de la photographie.

        1. pardon … je voulais dire 1500FF pour mon 1er boitier (un Nikon FE2 d’occasion avec un 50mm f1.8) … donc 200€. Et le couple des 2 était imbattable niveau qualité.

  16. Merci Richard pour vos commentaires qui me confortent dans ma démarche et montrent bien le mépris de certains à l’égard des créations artistiques …

    lire : http://pyrros.fr/tutoriel/filigrane-quel-type-choisir/

    Je suis favorable au partage mais au partage équitable.

    Vos commentaires soulignent aussi une chose : certains photographes tueraient pour être publiés dans un autre média quand internet offre plus de visibilité et de notoriété.

    En tout cas je garde le lien pour ma prochaine revue de web …

  17. Bonjour,

    Je suis bien désolé de créer une telle polémique mais il faut bien admettre qu’avec le nombre toujours grandissant de photographes en mal de reconnaissance prêts à tout pour que leurs photos soient publiées, il n’y a vraiment plus aucune raison de payer pour utiliser une photo.

    J’admets que c’est probablement dur à concevoir pour ceux qui ont connu l’avant Internet, mais maintenant c’est comme ça, on ne reviendra pas en arrière, il faut vous adapter…

    Je fais également de la photo et comme Arnaud, je partage en mettant moi aussi mes images sans watermark ET en bonne définition sur le Net tout en sachant qu’elles seront utilisées à mon insu… c’est ma contribution.

    C’est dans l’air du temps et j’imagine que c’est la raison pour laquelle les juges donnent de plus en plus souvent raison aux « contrefacteurs » pour le bien du plus grand nombre et au dépend, je l’admets, de la minorité qui croit encore que son « travail » photographique à une valeur marchande.

    Peut-être Arnaud voudra-t-il nous dire pourquoi il a perdu son procès alors qu’il avait affaire à « un gros cas de piratage pour un usage commercial » ?

    En attendant soyez ouverts d’esprit et partagez pour le plus grand bien de la communauté !

    1. Effectivement, soyez ouvert d’esprit, et mettez à notre disposition, gratuitement, les réalisations de votre boîte d’édition.

      Après tout, on est à l’ère internet.

      Demandons aussi l’absolue gratuité aux maisons de disque : pourquoi devrais-je acheter un album alors que peux chanter sous la douche ?

      N’importe quoi.

    2. Je partage l’avis de Gilles, mais j’irais même plus loin cessez de mettre le titre de vos publications sur la première page de celles-ci.

      On s’en tape c’est du consommable….

    3. @Richard (mais sans le courage de coeur de lion visiblement)
      « il n’y a plus de raisons de payer pour utiliser une photo »…
      Euuuuh si ca s’appelle la loi française en général et le Code de la Propriété Intellectuelle en particulier…

      … Vous voulez réellement nous faire croire que vous êtes un professionnel de l’édition et de la diffusion avec de tels propos ?

      Vous êtes risible !

    4. sacré Richard … vous pensez qu’on est déconnecté de la réalité … mais la réalité va vous rattraper.

      Vous dites ne pas gagner suffisamment avec vos livres pour payer les photographes ?

      Moi je vous annonce qu’à force de faire des livres bancales avec des photos piochées à droite à gauche sans ligne directrice ni homogénéité dans les photographies … votre édition coulera, comme de nombreuses autres ont coulé.

      C’est déjà le cas avec la presse spécialisée qui prend le même chemin que vous : prendre gratuitement aux amateurs pour ne pas payer les pros. Résultat ? la qualité s’en ressent grandement et les photos sont de plus en plus … merdiques. Les articles sont hétérogènes et au final, le lecteur s’en détourne. Normal, il n’aime pas être pris pour un con ! S’il paye son abonnement toujours plus cher, ce n’est pas pour que la qualité se dégrade d’année en année … le pb c’est que c’est le cas.

      Nous sommes de nombreux pros à nous détourner de ces marchés … car il n’est plus rentable et les éditeurs, rédac chefs nous prennent pour des cons. Tant pis pour les boites d’édition, elles n’auront pas nos photos. Je préfère encore arrêter ma profession et photographier POUR MOI que de vous laisser gratuitement le fruit de mon TRAVAIL (oui c’est un travail … comme le votre, j’y passe ma vie, mes vacances que je n’ai pas, mes we, mes loisirs et mes angoisses ….).

      Pour finir, dîtes vous bien que vous êtes malgré tout hors la loi … quel que soit la qualité de l’image, son nom est obligatoire et l’utilisation sans son autorisation reste illégale. Je doute sincèrement que vous apprécierez quand vos bouquins vont se retrouver en téléchargement illégal pour être lu sur les tablettes (et oubliés aussi vite car vu vos propos, je doute vraiment que vous publiez de la qualité ….).

    5. Voilà un commentaire un peu moins provocateur !

      Je le répète Richard, je ne suis pas satisfait quand on utilise commercialement mes images à mon insu mais j’essaie de voir le côté positif et factuellement, on apprécie mes images ! Cela dit, heureusement que l’immense majorité des utilisateurs de mes images me payent des DA sinon s’en est fini de mon activité.

      Franchement aujourd’hui je ne rencontre pas le problème que vous soulevez. Mes images semblent donner envie de les acheter et non de les emprunter.

      Pourquoi j’ai perdu mon procès ? En fait, je n’ai pas perdu mon procès mais le pirate n’a rien eu à payer.
      Voici les faits. Je me fais pirater mes photos par une société de formation. Un de leur stagiaire découvre mes photos non signées dans leurs brochures. Elle les contacte et ils affirment que c’est leur photo. Rires !
      Je les contacte. Ils m’envoie paitre. Constat d’huissier plus dossier chez un avocat. Mon avocat envoie deux LR sans réponse et me conseille tout simplement de laisser tomber. J’ai compris plus tard que ce n’était pas leur spécialité. Ils ne m’ont rien fait payé.

      Cela dit je sais aussi que des gens de mauvaise foi joueront sur l’originalité de la photo pour tenter de gagner le procès. C’est aussi risqué pour eux car cela semble dépendre du Président du tribunal, dont tout le monde s’accorde à dire que ce sont des spécialistes de l’art !!!

      Drôle de droit. Mais l’année 2013 est notre année et nous allons pouvoir, nous photographes, mieux nous défendre…. J’en fais le voeux.

  18. Bonjour,

    Vos propos sont parfaitement acceptable de la part d’amateur, mais pour un professionnel qui vie de ces images c’est plus discutable.

    D’ailleurs bon nombres de diffuseurs tel que dppi, afp watermark leurs images. La personne qui explique qu’il y a des études US qui démontrent que le © sur les images fait mauvaise impression et induit une « non envie » d’acheter, devrait m’expliquer comment ces agences font pour encore vendre … (l’exclusivité peut être…)

    Personnellement, j’ai renoncé il y a longtemps a avoir un site perso, je me contante de la visibilité que « m’offre » (pas vraiment un cadeau ) mes diffuseurs.

    Les gens qui parlent de prétention de la part des photographes lorsqu’ils signent ou protège leur travail dénote la mauvaise foi latente.
    Quand on dépense 10000€ pour aller photographier à l’autre bout du monde après des mois de recherche et de préparation, avec 30000 € de matériel un truc que pas grand monde a déjà fait, dans des conditions parfois incertaines, autant pour la pérennité du photographe que pour son matériel, je considère personnellement qu’il n’est pas prétention de protéger son travail par un monstrueux © en plein milieu.
    Enfin, je dis ça, car si on a envie de pouvoir financer le prochain trip du même genre et pas pointer chez pole emploi, il faut quand même assurer un minimum de rentabilité sur les risques pris… (Déjà que je suis obligé de faire du corporate et de l’industriel de plus en plus souvent pour financer mon activité d’aventurier et les prix de plus en plus délirant des boitiers et des objectifs canon)

  19. comem toute est gratuit dasn votre métier, quand m’ invitez-vous à vos prochains stages gratuits ?
    merci (oui je peux au moins vous remercier d’ avance : c’ est la moindre des choses quand on m’ offre)

    1. je crois que la lecture de ce blog m’ a induit en erreur : mes propos s’ adressent à un certain ‘Richard’ (son pseudo est bien chois non ? n pique les photos gratuitement et on vend ensuite des produits (il dit être diffuseur, éditeur)
      au moins si cette personne se prend qques bons procès au titre du CPI ca lui fera un peu de  »bien’

  20. Totalement d’accord avec vous, j’ai d’ailleurs arrêté de marquer mes photos. Je ne suis pas photographe mais deux raisons m’ont amenée à pratiquer le marquage.

    La première, c’est parce je vis en Tunisie et que sous l’ère Ben Ali, des magazines pro-dictature piquaient mes photos que je postais sur mon blog et celles d’autres pour leurs publications sans demande préalable. Nos photos servaient donc une cause que nous combattions.

    La seconde, c’est que, certains n’hésitent pas à masquer la signature (je mettais la mienne discrètement en bas à droite) pour apposer leur propre signature. Il ne s’agit donc plus de partage mais de vol.

    Oui au partage, non au piratage. Mais il est clair bien sûr qu’on doit accepter cette part de risque.

    Cordialement,

  21. J’ignorais qu’il n’y avais aucun risque à utiliser les photos trouvées sur le web.C’est une bonne nouvelle car nous avons souvent besoin d’images pour notre boulot et on perd un temps fou à demander les autorisations aux photographes. Certains ont carément la grosse tête et demandent des sommes énormes (+ de 100 €) pour l’utilisation de leur photo sur une simple plaquette publicitaire ! Quel ego surdimensionné que de vouloir monayer un simple loisir désormais à la portée du plus grand nombre. Je suis donc tout à fait d’accord avec cet article, il ne faut pas avoir la grosse tête avec ses photos, il faut rester cool et partager, c’est le plus important.Je pense qu’il faudrait aussi insister pour que les photographes mettent leurs images en meilleure définition car c’est difficile de pleinement apprécier une photo quand elle ne fait que 800 pixels de large.

    1. Je ne sais pas qui se cache derrière Publi Business mais j’approuve tout de même le commentaire.

      Je souhaite savoir qui vous êtes.

      Je n’ai jamais dit qu’il n’y avait aucun risque à utiliser des photos trouver sur le Web au sens large mais uniquement pour un usage privé (fond d’écran vu la définition des images). Pour un usage commercial, l’éditeur a obligation de trouver l’auteur en effet.

      Il en est des photographes comme des éditeurs… certains ont des rêves et d’autres des egos surdimensionnés.

      Heureusement, les premiers sont les plus nombreux et changerons le monde… Je ne souhaite rien de moins.

      1. Arnaud, vu le niveau du commentaire, je pense qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter de l’influence de Publi-business (si ça existe, si ça tiendra, si ce n’est pas du troll…) dans ce milieu, tu le sais bien, d’autant que tu as l’habitude de bosser avec des partenaires et des éditeurs sérieux qui eux, sont joignables, ont un nom et ne s’abritent pas derrière l’anonymat.

        Je lui rappelerai juste qu’il existe des lois dans ce pays et également des barêmes concernant les tarifs en fonction de l’utilisation des images.

        Étant donné que ce rigolo ne veut pas payer 100 euros pour une photo destinée à une pub, je suppose qu’il ne paye pas non plus son imprimeur, ni son graphiste, ni l’électricité ni les traites de son ordinateur, et qu’il refuse l’argent de son client et, par conséquent, de s’accorder un salaire.

        Même s’il n’a pas forcément tord sur l’ego de certains photographes, il devrait quand même se regarder dans un miroir et qui il est pour tenir ce genre de discours…

        1. Gilles, tu sais que je partage ton avis. Cela me fait penser à un troll.

          Donc quand je réponds, je ne réponds pas forcément à ce mystérieux personnage mais j’essaie de donner des infos aux lecteurs de ce blog sur les pratiques, parfois limites d’autres éditeurs mais jamais aussi caricaturales.
          La, cela ressemble à de la provoque et je n’ai pas trouvé de Publi Business sur Internet à part en espagnol…

  22. Bien que je vienne de finir la rédaction d’un tutoriel sur l’incrustation d’un filigrane de copyright, mais avec une opacité telle qu’il soit quasiment invisible, j’aurai tendance à suivre ton avis.
    Les photos publiées dans mes galeries n’ont pas de filigrane et je pars du principe que, de toute façon, une image qui ne m’a pas rendu milliardaire a peu de chance d’enrichir l’indélicat qui la récupèrerai pour une raison ou une autre.

    Ces indélicats ne m’inquiètent pas trop, contrairement aux propos scandaleux tenus par Richard, d’autant plus qu’en tant que professionnel de la publication, il devrait avoir une attitude exemplaire à ce propos. Je lui ai directement répondu, d’ailleurs.

  23. Je viens pour la première fois sur le site et j’aime beaucoup vos photos.

    Votre attitude en ce qui concerne la liberté d’utilisation est honorable. Cependant, j’espère que vous avez tout de même protégé vos photographies.

    Je pense que oui. Donc, je m’adresserai ici à ceux qui font des photos pour le plaisir et qui ne connaissent pas forcément la protection des oeuvres.

    Il ne suffit pas d’appliquer soi même un copyright pour protéger son travail. Le copyright placé en exemple en gros et au centre d’une photo, ne sert qu’à la rendre inutilisable, un autre signe aurait également fait l’affaire.

    Le moyen le plus économique pour protéger réellement un cliché et de ne pas l’altérer, c’est de s’en envoyer une copie par lettre recommandée… et de ne pas l’ouvrir. On ne l’ouvre que s’il y a un contentieux et c’est la date inscrite sur l’enveloppe qui prouve l’antériorité du cliché. Autrement, il y a l’enveloppe SOLEAU de l’INPI qui coute 15 euros pour une durée de 5 ans.

    Voici un document de l’INPI :
    http://www.inpi.fr/fileadmin/mediatheque/FAQ/Proteger_oeuvre_litteraire_artistique.pdf

    Il serait dommage qu’un jour, vous découvriez votre travail, non pas sur un écran de fond d’un ordinateur, mais sur l’une publicité d’une grande marque qui aurait largement les moyens de s’offrir le cliché.
    Par ailleurs, on peut aussi voir que cela représente un manque à gagner pour les artistes qui font commerce de leurs images.

    Vos oeuvres déposées sur le site restent vierges de tout caractère et sont tout de même protégées.
    Une simple mention sur le site peut indiquer la libre utilisation de l’oeuvre lorsque celle-ci n’est pas exploitée dans un contexte commercial et que, le cas échéant, vous préféreriez prendre contact avec le professionnel intéressé.

    1. Exactement! Pour moi la seule protection c’est de faire de belles photos et elles seront davantage respectées, de les montrer sur son site en spécifiant bien dans les mentions légales qu’elles ne sont pas libres pour un usage commercial.

      Cela reste la pratique des boîtes pour le moment…

  24. Bonjour,

    En qualité de diffuseur, j’aimerais beaucoup que la majorité des photographes aient votre ouverture d’esprit et de partage. Grâce à L’Internet nous sommes enfin dans un monde ou le gratuit et ou le désintéressement sont une réalité, n’en déplaise à ceux qui s’accrochent à leurs petits privilèges.

    Patron d’une maison d’édition, je peux vous dire que nous ne gagnons pas grand chose et pour moi il est exclu de payer des droits d’auteur pour les clichés qui illustrent nos ouvrages.

    Pour un clic sur un déclencheur, les photographes voudraient toucher des sommes exorbitantes alors que nous avons pléthore de photos « gratuites » sur le Net.

    Il y a bien les photos des microstocks mais à mon goût c’est encore bien trop cher pour ce que c’est.

    Comme vous l’avez précisé dans ce très bon article, on ne risque absolument rien à prendre des photos sur le Net. En contrepartie dans nos publications nous mettons toujours le nom du photographe ce qui lui fait une bonne pub gratuite.

    Donc effectivement il faudrait plus de photographes avec votre ouverture d’esprit, ce qui serait comme vous le précisez totalement bénéfique pour eux tout en nous permettant de travailler plus facilement.

    C’est du gagnant gagnant.

    En espérant vraiment que vous soyez beaucoup suivis dans votre démarche.

    1. « Pour un clic sur un déclencheur, les photographes voudraient toucher des sommes exorbitantes alors que nous avons pléthore de photos « gratuites » sur le Net. »

      Quelle vision de la photographie… La photo n’est pas juste un « clic ». C’est aussi et surtout une reflexion, une maitrise du temps de l’appareil de ce qui entoure le photographe…

      Vraiment réducteur comme posture…

    2. J’ai le sentiment que vous vous méprenez sur l’esprit de mon article. Le gratuit ou pas ne peut se juger à l’aune de de ce que quelqu’un juge facile ou pas a faire. Au nom de quoi ?

      Si vous jugez que le prix demandé est trop élevé, dans une économie libre il suffit de ne pas l’acheter…

      Internet a facilité le vol (musique, photos…) mais comme on souhaite tous être en paix avec notre conscience on finit par essayer de trouver des arguments pour s’en donner une bonne.
      Si on prends quelque chose à quelqu’un et qu’il ne vous le donne pas, c’est du vol, comme pour son sac à main.

      Que le comportement de certains photographes vous agacent, soit, mais que leurs photos deviennent vos photos, c’est impossible pour moi de cautionner.

      Nous verrons comment les lignes bougent à l’avenir car il est vrai qu’il devient très facile aussi de faire des photos, même pour des non photographes. Que valent leurs photos? Qui doit le décider ?

      1. Bonjour,

        Quand j’utilise une photo trouvée sur le Net, je ne vole personne. Le photographe ne se trouve pas appauvri pour autant, au contraire.
        D’ailleurs dans 98% des cas, les photographes qui retrouvent les images dont nous nous sommes servis, sont super fiers d’avoir été publiés avec en PLUS leur nom à côté de la photo.
        C’est le principe du partage comme vous l’avez très bien expliqué dans cet article.
        Que demander de plus ?
        De toute façon tout le monde procède de cette façon, c’est le cas de tous nos concurrents.
        Pour notre part en 15 années d’existence, nous n’avons jamais eu de gros problème, même s’il arrive parfois qu’un photographe pro nous adresse une note d’auteur après avoir découvert une de ses images utilisées dans un de nos ouvrages.
        C’est un cas rarissime, peut-être une image sur 200 publiées. Nous payons si le type est raisonnable et pas trop arrogant, sinon on le laisse envoyer ses recommandés car vu le montant du préjudice, il n’a aucun intérêt à aller en justice (vous avez également soulevé cet état de fait dans votre article).
        Une seule fois nous avons étés trainés en justice par un pros un peu plus hargneux que les autres sous prétexte que nous avions virés sa signature en procédant à un recadrage de l’image. Nous avons gagné car il n’a jamais réussi à prouver l’originalité de sa photo, donc les droits d’auteurs ne s’appliquent pas.
        Les frais d’avocat que nous avons eus ont largement été compensés par les économies que nous faisons en procédant ainsi.
        Je suis désolé si ma franchise heurte certains lecteurs, ce n’est pas le but recherché.

        1. Bref, Richard, vous avouez profiter d’internet et de la difficulté à assurer le suivi des images par leurs auteurs pour voler les images, quitte à vous débrouiller à l’amiable si vous êtes découvert…

          Et vous osez parler de photographes hargneux et vous n’hésitez pas à étaler votre mépris, tout en restant à l’abri de votre anonymat.

          Bref, vous êtes un voleur sans aucune classe, doublé d’un fieffé menteur puisque n’importe quel photographe peut prouver qu’il est propriétaire de son image, grâce à certaines données qui vous ont peut-être échappées, ce qui démontrerait également une certaine inculture de votre part.

          Si vous étiez si sûr de vous et si vous vous sentiez réellement irréprochable, vous révèleriez immédiatement qui vous êtes et quelle est votre maison d’édition. Mais ce n’est pas le cas, visiblement.

          1. Bonjour Gilles

            Vous êtes surement encore un peu jeune dans le métier.

            Il est évident que le problème n’est pas de prouver que l’on est l’auteur de l’image mais que l’image en question est originale selon le Code de la Propriété Intellectuelle.

            En effet, pour bénéficier de la protection au titre du droit d’auteur, une photographie doit être une création intellectuelle propre à son auteur, reflétant sa personnalité par ses choix (articles L 112-2 et suivant du CPI)
            Et là j’aime mieux vous dire que c’est très difficile à démontrer, c’est pourquoi la personne qui « emprunte » des photos est rarement condamnée.
            C’est comme ça et j’en suis désolé pour vous mais il va falloir vous adapter car de toute façon c’est une avancées irréversible.
            En attendant continuez de partager vos images, si possible sans watermark, cela nous facilitera les choses 😉

        2. Je pense très sincèrement qu’en faisant de la pure provocation en vous abritant derrière votre anonymat, vous en dites long sur vous-même et votre business qui ne doit pas aller très fort, contrairement aux grands noms de l’édition qui, fort heureusement, n’ont pas besoin de se rabaisser à votre niveau et essayent de faire leur travail correctement.

          Contrairement à ce que vous pensez, ça fait plus de 25 ans que je suis publié, dans divers domaines, et également fait de la pub et pas mal de corporate, y compris sur des sujets sensibles, ces dernières photos étant bien évidemment à l’abri de rapaces de votre genre quant il s’agit de respecter les règles de confidentialité de certains clients.

          Inutile de me sortir des textes de loi en les réinterprétant à votre manière, je connais mes droits comme mes devoirs, et j’ai aussi la chance d’entretenir de bonnes relations avec des gens comme Joëlle Verbrugge, avocate, spécialisée dans le droit à l’image, et à qui je pourrai demander conseil si le besoin s’en faisait sentir.

          En attendant, pompez mes images si ça vous chante, vous avez le bénéfice du « pas vu, pas pris » (aidé en cela par votre manque total de courage, en plus de la malhonnêteté), mais si cela devait se produire, croyez bien que je mettrai tout en oeuvre pour faire valoir mes droits… et comme vous perdrez de toute façon, je ne me rabaisserai pas à vous réclamer de l’argent, mais je contribuerai bien entendu à votre bonne réputation… 😉

    3. Richard, moi je propose qu’on mette tout en oeuvre pour qu’on puisse se procurer gratuitement vos ouvrages.

      En effet, que dire des auteurs et de leurs éditeurs qui voudraient toucher des sommes exorbitantes pour leurs écrits, alors qu’on trouve tellement de textes intéressants et gratuits sur le Web…

      Il faudrait effectivement des éditeurs avec la même ouverture d’esprit.

      Soyons sérieux 5 min, est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous écrivez ? Si vous avez tout à fait raison quant à l’ego de certains photographes, néanmoins le très classique « votre nom sous la photo vous fera de la pub » reste la méthode privilégiée de beaucoup trop d’éditeurs, publicitaires ou secteurs d’activité ayant besoin d’images. Et on n’en veux pas.
      Dès lors que la photo est utilisée dans un contexte commercial, son auteur doit être rémunéré, à la hauteur de la qualité de l’ouvrage et du nombre d’exemplaires qui seront diffusés.

      Je suis moi-même photographe ET auteur/rédacteur, je suis publié régulièrement par la presse photo et mes bouquins sont des best-sellers dans leur domaine particulier, donc je sais un peu de quoi je parle.

      Merci d’avoir le courage de nous donner le nom de votre boîte et un lien pour voir de quelle manière nous pourrions lire gratuitement vos publications.

      Cdlt,
      Gilles Theophile
      utiliser-lightroom.com/blog

    4. Richard.

      Cet apres midi j’ai réussi une très jolie photo de paysage panoramique… Il ne m’a fallu que 5 clics.

      Mais : Départ à 3h du mat pour une marche de 4h45 avec un dénivelé de 2030 metres…
      J’avais mon casse-croute et 10 kilos de matos…
      Je suis redescendu (un peu moins de 4h) et j’ai assemblé mon panorama avec un logiciel que j’ai acheté une centaine d’E).
      J’ai retravaillé ce panorama avec 2 autres logiciels dont un à presque 1000 E…
      Je viens de finir… Il est 22H38…

      Juste 5 clics.
      Et vous, qui vivez du travail des autres grace à quelques coups de téléphone, ou peut on se procurer gratuitement vos publications ?

      Je ne vous ai pas salué, ce n’est pas un oubli…
      Si je l’avais fait j’aurais été impoli…

    5. Vous avez une notion du gagnant-gagnant assez particulière !
      Quand vous allez au restau, chez votre boulanger, au supermarché, vous ne payez bien sûr pas car vous faites de la bonne pub gratuite ?

      Absolument effrayant comme logique…
      Je peux comprendre d’un kikoolol de 13ans, mais d’un soit disant professionnel de l’image, ca me défrise.

      Comme bcp d’autres, je ne vous salue pas, vous qui n’avez même pas le courage d’assumer vos propos…

  25. Un point de vue respectable. Il est vrai que les photos avec un watermark dégradant considérablement l’image est très frustrant!
    Mais Arnaud, toi qui semble un fervent défenseur de la liberté 😉 explique moi pourquoi les commentaires sont en nofollow … je suis frustré.

  26. Un seul mot : BRAVO (Arnaud).
    Je me posais la même question par rapport à mes photos, je trouve ici une réflexion tellement intelligente et humaine que ça règle mon dilemme : no copyright sur mes photos ! C’est décidé. Alors une deuxième mot : MERCI.

  27. Idem pour moi : le copyright/watermark se trouve être discret, en bas à droite de la photo et juste pour promouvoir mon site web plutôt que pour protéger la photo en elle-même car un simple recadrage le ferai disparaître. 🙂
    Très intéressant à lire cet article.

  28. Bonsoir,

    Permettez-moi le point de vue d’une voyageuse du web, pas du tout photographe mais admirative de ceux qui le sont :

    Quand une photo fait Waaouuu dans mes yeux ou dans mes tripes, j’ai parfois envie d’en faire profiter d’autres, juste pour partager l’émotion.

    Mais je n’ai pas envie de léser l’auteur.

    Alors en lisant vos réactions, je remarque que je trouve agréable de trouver le nom et/ou le site du photographe sur son oeuvre pour pouvoir le citer et/ou mettre un lien et lui rendre hommage.

    En revanche, bien sûr, le plaisir est totalement gâché par ces surimpressions géantes dont vous parlez et alors je n’ai envie de faire connaître ni la photo ni son auteur.

  29. Merci pour l’article, très intéressant et bien vu.

    Just un détail : c’est « emprunter », pas « empreinter »… Malheureusement, la majorité des français (au moins au nord de Valence) prononcent les 2 mots pareillement, et ne font plus la différence.

  30. On vient de laisser un commentaire sur un article que j’ai publié ce matin où j’ai en partie l’avis inverse.

    Je te rejoins sur la taille du filigrane, mais comme tu le précises la défense des photographes est difficile et pour certaines photos ayant une forte valeur, je me protège « lourdement ».

    Malheureusement il n’y a pas de solution parfaite.

    Le reste du temps je laisse une « signature automatique », qui me donne la possibilité d’attirer le lecteur vers mon site et mes autres travaux et qui me permet de facturer plus sévèrement une photo lorsqu’elle est recadrée.

    Je n’ai jamais trouver de voleur de bonne foi. Le « il n’y avait pas de © ou autre » ne peut alors pas marcher, la photo est signée et il est parfaitement possible de prendre contact avec moi.

    Le vol de photo est simple même un neuneu de 10 ans y arrive mais je n’ai pas forcement envie qu’il fasse de la pub (1 ou 2 visiteurs) et qu’il profite de mon image pour gagner en notoriété grâce à elle, ou pire qu’il puisse gagner de l’argent sur mon travail grâce à des ressources publicitaires.

  31. @François
    Concernant Facebook :
    1 – les conditions générales du site précisent très clairement cet état de fait et toute personne inscrite les a accepté « en l’état »… C’est donc un contrat qui supplante le droit « normal »
    2 – De plus le for juridique de Facebook n’est pas en France… Et du coup, je souhaite bien du plaisir à ceux qui tenteraient de faire valoir leur droits d’auteur contre une telle société… Perso j’ai pas les moyens de me payer une horde d’avocats spécialisés… Eux si

    Le côté pot de terre contre pot de fer… 🙁

    Maintenant d’accord pour le côté Vitrine des pages Facebook, c’est important…. et du coup je rejoins encore une fois Jonathan pour ce qui est des liens + à la limite une vignette sur ce type de site !

  32. ok avec l’article et le point de vu. Malgré tout je laisse une petite signature en bas de mes photos pour 2 raisons :

    1/ je passe pas mal de temps a regarder des images, souvent sur des Tumblr photo ou de graphisme.
    Même si via ce système les gens essaient de mettre leurs sources autant que possible il arrive que ça se perd… Il m’arrive de tomber sur une photo qui me plait beaucoup et très souvent je souhaite en voir d’autre du même auteur et il arrive d’être dans l’impossibilité de le retrouver, je trouve ça dommage. De plus ça permet au gens qui le souhaite de visiter mon site, ça facilite la communication.

    2/ je garde sur mon ordinateur, quantité d’image qui m’inspire, je les télécharge à la volée et quand il y a une signature dessus c’est plus simple lors d’une recherche ultérieure (ok je pourrais aussi mettre des tags).

    pour le gros C de copyright je suis d’accord, pour la petite signature, dans mon cas personnel cela ne dérange ma vision émotionnelle de l’image 🙂

  33. Bien vu Arnaud ! C’est vrai qu’il n’y à rien que plus laid qu’un Watermark sur une photo, qui pour moi fait plus de mal que de bien à la photo, sans franchement la protéger. Qui plus est et pour l’expérience utilisateur qui viens visiter le site de l’auteur, c’est particulièrement désagréable, et finalement peut vendeur.

    En tant que designer, j’aurai tendance à penser que si on veux vraiment apposer un marquage il faut le faire sous la forme la plus esthétique possible et la montrer vraiment, c’est à dire pas en tout petit en bas à droite ou à gauche, mais pluôt jouer la carte du branding, faire quelque chose de beau et que cela se voit !

    En tant que photographe amateur j’aurai plus tendance à ne rien apposer sur mes photos.

    Concernant facebook, j’apporterai une nuance aux propos de Jonathan, car je pense que c’est outil qui peut être un précieux outil pour le photographe, et qu’il faut donc y montrer des photos car c’est précisément cela que l’on viens voir sur une page Facebook dédiée. Naturellement il faut le faire en connaissance de cause, cependant j’aimerai souligner un point important.

    Contrairement à ce qu’on pense un photographe qui partage ses photos sur le fameux réseau, ne fait pas don de ses photos à Facebook. En droit français l’auteur est protégé par le droit d’auteur en cas d’utilisation abusive ou non autorisé de sa photo, et il peut donc faire légitimement valoir ses droits.

    Alors certes on peut ce dire puisque c’est gratuit on se sers, sans rétribuer l’auteur, et on peut aussi penser à juste titre que Facebook est bien loin des valeurs de partage qu’Arnaud mets généreusement en avant dans son article. Sauf que cet état de fait ne concerne pas que Facebook, mais à tendance à se généraliser et depuis longtemps sur la toile.

    De mon point de vu et cela n’engage que moi, Facebook reste un moyen de communication, ainsi qu’ une vitrine non négligeable pour un photographe, s’il est utilisé à bon escient.

    J’aurai donc plutôt tendance à penser que quittes à utiliser Facebook autant le faire à fond, ou pas du tout, car au final ce sont bien nous les photographes qui nous privons de partage en choisissant de fermer des portes.

  34. Alors là je suis entièrement d’accord avec toi Arnaud.

    C’est rare d’entendre un avis comme le tien mais je te rejoins parfaitement sur ta notion de partage et de visibilité.

    En acceptant d’être « piraté » et partagé sans forcément brider ses images on se donne finalement plus de poids et ça risque de devenir plus profitable sur le long terme.

    Je pense que le problème provient aussi des gens qui utilisent des images sans jamais citer leurs sources, il faut penser que tout travail mérite une reconnaissance, la moindre des choses est de citer les gens dont on « profite » du travail 😉

  35. Il n’est pas fréquent d’entendre ce type d’arguments, notamment sur la blogosphère.

    Lorsque j’ai débuté mon activité j’étais moi-même assez conservateur dans ce domaine mais plus le temps passe et plus je me retrouve dans les points que tu évoques dans l’article.

    Outre la mention « copyright », on peut également mentionner la taille des photos présentées sur le web.
    Difficile de mettre en valeur son travail avec une galerie d’images de 400 pixels de longueur…

  36. J’ai beaucoup apprécier ton article Arnaud et je me suis souvent posé la question d’apposé ou non ma signature. Je suis dans le cas de la photographie sociale (mariage, portrait…) et apposer ma signature joue deux rôle, une protection de vol car je vends ces images ainsi que ma publicité. J’ai du coup un très bon retour grâce à cette signature.
    Du coup, je doute un peu de mon choix…

    1. Je retiens de ce que je lis que le gros copyright en surimpression est à proscrire mais que la signature, au delà de protéger du vol, permet surtout de signer celle-ci si elle « s’évade » de ton site. Sur ce critère que je trouve intéressant, je suis en train d’évoluer…
      Un exemple : une fois j’ai retrouvé une de mes photos sur un blog visiblement visité. La personne ne s’est pas approprié la photo mais l’a simplement partagé parce qu’elle lui avait plu.
      On ne pouvait pas savoir que c’était de moi… et non, c’est MA photo. Nuance de taille !

      Vraiment intéressant tout ce que je lis…

      1. Un de mes client se retrouve en procédure avec un journal régional qui a fait un article de fond sur … un concurrent, en reprenant la photographie, et en la recadrant afin de supprimer le logo du client.

        Imbroglio qui je l’espère va s’arranger à l’amiable.

        Sinon, oui, moi aussi, je préfère sans watermark. Parfois je mets une petite signatur.

  37. Bonjour et merci pour ton point de vue.

    J’ajoute que plusieurs études ont été menées outre Atlantique auprès d’éditeur photo et autres personnes qui nous font bosser (nous les photographes) et il en ressort que l’immense majorité d’entre eux ne supportent pas du tout les waterkmarks sur les sites des photographes. Cela donne tout de suite une très mauvaise image d’un point de vue business, l’image de quelqu’un qui a peur, qui sécurise tout et qui prend les visiteurs pour des voleurs potentiel.

    Le choix est donc vite fait.

  38. Je rejoins totalement Jonathan sur Facebook : le problème est qu’à partir du moment où la photo est sur ce genre de plateforme sociale (pas limité qu’à FB d’ailleurs, cf conditions générales de ces services) les photos peuvent être utilisées, sans même demander l’avis de l’auteur, et ce bien sûr sans contre-partie, voire même sans citation tout court.
    Le corollaire, c’est que si quelqu’un aime une de mes photos (ou plus vraisemblablement une photo d’Arnaud 😉 ), et qu’il a l’idée de partager celle-ci sur FB en disant « regardez comme c’est de la bombe de balle ce que fait ce photographe »… Hé ben si on a pas prévu le coup sur le site, on se retrouve avec une image sans watermark qui n’est plus tout à fait notre propriété et exploitable sans problème par FB, twitter et consorts.

    En résumé, je ne suis pas contre le partage, et j’ai même tendance à être d’accord avec tous les arguments d’Arnaud, mais le problème c’est que notre vision n’est pas celle de ces services sociaux « gratuits » (je ne sais plus qui disait « Si c’est gratuit, c’est que c’est toi le produit ») et je n’ai franchement pas envie de leur laisser ne serait-ce qu’une demi porte-ouverte dans laquelle ils auraient tout le loisir de s’engouffrer !!!

    Donc je garde ces horribles watermaks, même si cela ne m’enchante définitivement pas du tout pour les raisons évoquées par Arnaud plus haut.

  39. Bonsoir Arnaud,

    Je partage totalement l’esprit de cet article. Clairement, une signature (ou logo, ou…) affreuse ne vient pas rendre justice à l’image. Profitons du partage.

    Une nuance à apporter toutefois. Tu parles ici abusivement de copyright, qui n’a pas cours en France. Le droit d’auteur s’y substitue. Wikipedia (en parlant de partage) est plus loquace que moi sur le sujet :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Copyright
    Je suis pourtant le premier à abuser du symbole © et du mot copyright dans la conversation. Il n’est en vigueur que dans les pays appliquant la common law.

    A bientôt pour d’autres articles, qu’ils soient instructifs, de débat, personnels ou autres !

    1. Tout à fait d’accord avec toi ! Je le sais car je rédige mes notes de cession de droits d’auteur et précise la mention « Photo Arnaud Frich » et non © Arnaud Frich.

      Mais, dans le cadre de cet article, j’ai repris le nom le plus commun, le plus parlant afin que l’on comprenne bien l’esprit.

      C’est comme le point nodal et la pupille d’entrée : le bon terme, c’est le second mais comme presque tout le monde utilise le premier malgré mes pages web, je parle moi aussi souvent de Point Nodal.

      Je préfère utiliser le mauvais terme mais partager qu’avoir raison, tout seul dans mon bureau !

      Et comme dit je ne sais plus qui : « Dans la vie, il y a deux possibilités :
      Avoir raison ou être heureux ». J’essaie d’être heureux…

    1. Bonsoir,

      Pour facebook, je suis partagé. En postant sur facebook, tu fais don de ta photo. Dans ce cas particulier, et uniquement celui-là, je suis favorable à une signature. Je m’explique. Même si elle est inutile, juste pour le principe, je l’appose.

      Facebook, bien que j’y sois, ne correspond pas du tout à cet esprit de partage. J’y privilégie des liens vers les photos, plutôt qu’un post direct. Sans parler de la dégradation des images, de la compression, …

      Mais facebook est un sujet à part entière, dont on pourrait parler des heures.

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