Mise à jour majeure de novembre 2021 du guide pratique « C’est quoi les DPI ? » en format PDF et intitulé « Le guide des DPI : comprendre et bien utiliser les dpi dans son flux Web et papier » vient d’être revu et augmenté le 21 novembre 2021 – 127 pages – 14,90 €
Je viens de mettre à jour mon deuxième guide en format livre numérique / PDF entièrement dédié aux fameux dpi : C’est quoi les DPI ? Qu’est-ce-que la résolution d’une image ? Pourquoi parle-t-on de 300 dpi, 72 dpi ? – « Le guide pratique des dpi, comprendre et bien utiliser les dpi dans son flux Web et papier ». Ce livre qui passe de 110 pages à 127 pages dans sa deuxième version v 2.0 du 21 novembre 2021 est vendu 14,90 € ttc et intègre une toute nouvelle mise en page. Cette nouvelle version est entièrement revue et augmentée.
Je crois que ce qui me caractérise le plus comme photographe c’est mon côté contemplatif. J’aime déclencher quand j’ai devant moi, parfois après des jours, des semaines voire des mois d’attente, mon triptyque idéal : un sujet, un arrière plan et une des deux ou trois lumières qui magnifient un lieu.
Je n’ai alors qu’une envie c’est de ne pas en perdre une miète. Je travaille donc en format RAW depuis mes premiers clichés numériques. Et pourtant, quand j’imprime, quand j’assemble mes photos panoramiques dans Autopano Giga je travaille en JPEG. Vous avez dit paradoxe ? Peut-être pas tant que cela…
Depuis ma plus tendre enfance photographique qui a commencée dans mon cas à quatorze ans, je cherche la plus belle qualité de lumière et donc la meilleure technique également afin de la mettre à son service.
Par ailleurs, je n’aime pas les poncifs, les a priori. Ceux qui sont venus assister à mes formations savent combien j’aime remettre en question les acquis, les « on dit » – comme la fameuse règle des 72 dpi que je démonte dans un article -. Évidemment j’essaie de démontrer ce que je pense et d’expliquer pourquoi je le pense.
Quand je vais faire des photos, j’emmène toujours mon appareil photo, jusqu’ici tout va bien (!) mais également mon smartphone (Non, pas pour faire des photos ! bien qu’en bloc note…). Il s’agit moins d’être joint car j’aime bien la solitude de ces instants de contemplation que pour les applis dédiées à la photo que j’ai installées sur mon iPhone. Elles me sont alors très précieuses. Pourquoi ?
Inventaire…
Pourquoi ai-je si peu de photographies à vous montrer dans ma photothèque alors que je suis photographe professionnel depuis huit ans et amateur passionné depuis l’âge de quatorze ans ?
Parce que depuis le premier jour ou mes parents ont accepté de me prêter l’appareil photo familial alors que j’avais quatorze ans, je me suis mis en quête des deux ou trois lumières qui mettent en valeur un lieu mieux que les autres. C’est un travail de patience qui m’a appris à ne pas déclencher… A attendre, à revenir et encore revenir jusqu’au moment où…
Depuis l’âge de quatorze ans, je me suis mis en quête des deux ou trois lumières qui mettent en valeur un lieu mieux que les autres…
Aujourd’hui, cette tâche est légèrement facilitée car je peux un peu préparer certaines de mes sorties – car je continue à vagabonder au grès du hasard – grâce à ces fameuses applis qui ont fait le succès du célèbre iPhone à sa sortie.
Je peux par exemple savoir à quelle saison, telles façades ou telle rue seront éclairées en lumière rasante; je peux savoir à quel mois les façades des quais rive gauche de la Seine seront éclairées par la si belle lumière du matin; ou encore à quelle heure le soleil passera au dessus d’un bâtiment…
Pour en finir avec les 72 dpi sur Internet..! Puisqu’on vous dit depuis quinze ans que les images pour Internet doivent être à 72 dpi… cela doit forcément être exact ! Vous en étiez persuadés et bien vous allez être très surpris car cela ne sert strictement à rien. Mais alors à rien du tout !
Juste une petite devinette pour s’échauffer ! Connaissez-vous la résolution de votre écran ? Un indice se trouve dans le titre de cet article…
Commençons par deux notions de vocabulaire importantes avant d’éclaircir le mystère des 72 dpi… :
La définition d’une photo (ses pixels)
La résolution d’une photo (ses dpi)
La définition d’une photo ou d’une image représente le nombre de pixels de cette photo ou dit autrement sa taille en pixels; par exemple le capteur du nouveau Canon 6D Mark II a une définition de 26,2 MPixels soit 6240 x 4160 pixels. Pour afficher cette image sur un écran à 100% il faudrait donc un peu plus de 2 écrans 27 pouces full HD soit 2560 pixels de large côte à côte.
Dans la première partie de cet article – du 04 décembre 2012 -, nous avons vu que bien au-delà de la qualité du Bokeh des photos (le flou des seconds plans), le nombre de lamelles du diaphragme d’un objectif photo avait également une forte influence sur un détail qui n’en est pas un pour les photographes d’architecture, notamment de nuit : le nombres d’aigrettes qui entourent toute source lumineuse ponctuelle. Voyons maintenant plus en détail de quoi il en retourne et comment s’y retrouver entre les objectifs Canon, Nikon etc. Ensuite nous étudierons l’importance de la taille du capteur sur la qualité du Bokeh et enfin je vous aiderai à choisir votre futur objectif, voire, changer de marque (!) et je répondrai à vos commentaires.
Je suis ravi d’avoir écrit cet article car dans vos commentaires, vous m’avez confirmé que beaucoup connaissaient l’influence du nombre de lamelles sur la beauté des flous mais vous avez également été nombreux à découvrir que ce nombre de lamelles avait une autre influence sur la qualité artistique de nos photos : le nombre d’aigrettes sur nos images de nuit en ville. Etant sensible à ce côté « filtre Cokin » que je n’aime pas, j’ai toujours veillé à choisir mes optiques en lisant bien les notices – qui ne le faisaient que rarement apparaître juqu’à il y a peu car ce n’était pas une mode – et seules certaines marques le faisait comme Leica, Zeiss ou Nikon. J’ai donc pris l’habitude de tester mes objectifs avant l’achat, non pas pour savoir s’ils étaient bien « piqués » car je n’ai plus de doute la-dessus depuis longtemps mais bien sur la quantité et la qualité des aigrettes de l’objectif tant convoité ! . . .
Vais-je vraiment parler technique photo ou matériel photo ? Je ne sais pas. Mais je vais parler photo au sens noble du terme, ça c’est sûr ! ou quand la technique est au service de l’artistique…
Depuis un an environ, pas une seule revue spécialisée dans la photo, notamment amateur, ne possède pas son article sur le Bokeh. Cet aspect visuel de mes photographies, si important à mes yeux et depuis si longtemps, est devenu le sujet des « salons ou forum branchés ». Oh le beau Bokeh ! Qu’il est beau mon Bokeh !
Mais de quoi s’agit-il exactement ? Le Bokeh, du nom de son « inventeur » décrit la « qualité ou l’aspect » du flou d’avant et d’arrière plan d’une photo. Pour faire court, ce flou est plus ou moins flou !!! Il ne dépend que d’une seule chose : la rondeur du trou par lequel passe la lumière dans un objectif or cette rondeur est affectée par les lamelles du diaphragme lorsque l’on ferme celui-ci.
Quand le diaphragme d’un objectif est totalement ouvert (objectif à pleine ouverture), la lumière passe à travers un trou parfaitement circulaire; les lamelles sont bien rangées sagement dans l’objectif ! Donc à pleine ouverture, tous les Bokeh se valent, à ouverture maximale égale.
Quand le diaphragme est partiellement ou totalement fermé (objectif diaphragmé), la lumière passe à travers un trou plus petit, pas tout à fait circulaire puisque délimité par le nombre de lamelles que constitue le diaphragme. Ce nombre varie souvent entre 6 et 9. Le nombre de lamelles le plus fréquent est 7 ou 8.
Mais alors pourquoi les fabricants mettent-ils plus ou moins de lamelles ? S’il existe un cas plus beau qu’un autre, pourquoi ne font-ils pas la même chose ? Quel est le nombre de lamelles idéal ?